Luanda — Le ministre d'État et chef de la Maison Civile du Président de la République, Adão de Almeida, a défendu lundi, à Bali (Indonésie), le renforcement de la coopération Sud-Sud adaptée aux défis du XXIe siècle, afin de transformer le continent africain en un centre de production de produits finis.
S'exprimant lors de la session des dirigeants du Forum de haut niveau sur les partenariats multisectoriels Indonésie-Afrique, représentant le président João Lourenço, il a souligné la nécessité de transformer le continent africain «en un centre de production de produits finis, en rupture avec le simple modèle d'exportateur de matières premières ».
L'Angola, a-t-il dit, se concentre sur la diversification économique, le développement durable et l'attraction des investissements étrangers, considérant à cet effet "l'investissement dans les infrastructures modernes comme l'épine dorsale d'un développement inclusif et continu".
Le 2e Forum Indonésie-Afrique, qui rassemble des dirigeants et plus d'un millier de délégués de plusieurs pays africains, constitue une plateforme essentielle pour des discussions fructueuses autour du renforcement des partenariats économiques et diplomatiques.
Selon le ministre Adão de Almeida, la participation de l'Angola à ce magnifique événement renforce son engagement à raffermir les relations avec les pays africains et l'Indonésie, en promouvant une coopération inclusive et durable.
En marge de la rencontre, le chef de la Maison civile du Président de la République a eu des réunions avec le ministre des Affaires étrangères de l'Indonésie, Retno Marsudi, et avec les responsables des sociétés Pertamina, du secteur pétrolier, et Kimiafarma, un géant local du secteur pharmaceutique.
La séance des dirigeants du Forum a également été marquée par les interventions du Président indonésien, Joko Widodo, des chefs d'État du Ghana, Nana Akufo-Addo, du Libéria, Joseph N. Boakai, du Rwanda, Paul Kagame et de la Tanzanie, Hussein Ali Mwinyi, entre autres entités.
De manière générale, les dirigeants ont souligné, dans leurs approches respectives, la nécessité de renforcer les partenariats multisectoriels, en mettant l'accent sur le développement économique durable et la promotion des investissements dans des secteurs clés tels que les infrastructures et la technologie.
Ils ont souligné l'importance de la coopération interrégionale pour atteindre les objectifs de développement durable, outre le partage d'expériences et de meilleures pratiques entre les nations comme une valeur ajoutée pour le développement.