L'enquête des premiers suspects capturés dans le cadre de la chasse aux kidnappeurs à Anjozorobe avance. La tranquillité règne depuis l'arrivée de nouveaux renforts. La situation à Anjozorobe sous les feux des projecteurs. Depuis samedi, jour de l'arrestation de Théo Rasolofonirina, cerveau présumé du récent rapt suivi de massacre de cinq hommes, dans la commune de Marotsipoy, l'interrogatoire est encore loin de se terminer.
Certains de ses coauteurs et lui sont cuisinés sur place par l'équipe judiciaire. Le tour des autres membres de leur bande arrivera très bientôt vu que les Forces de défense et de sécurité (FDS) sont déjà sur la bonne piste. Grâce également aux FDS, la population qui habite les dix-huit communes composant le district d'Anjozorobe, respire à présent l'air de la paix. La pacification dans le contexte de la chasse aux kidnappeurs a immédiatement porté ses fruits, comme elle l'a reconnu.
Liberté
« La majorité des criminels vient de notre circonscription. Pour le cas de Théo Rasolofonirina, nous avons parfois entendu qu'il s'est enfui dans la capitale », rapporte une autorité civile contactée par téléphone. Le dernier enlèvement a été constaté le 6 août à Ambarinakoho, dans la commune de Beronono, où un homme et trois femmes ont été ravis. Ils ont retrouvé la liberté, le 16 août, toujours grâce à l'opération menée par les FDS.
Aucun nouveau rapt n'a eu lieu depuis. Les cinq jeunes hommes séquestrés par les scélérats depuis le 3 jusqu'au 29 août, ont été leurs derniers otages. Ils ont été abattus dans des circonstances inhumaines. L'expédition ne prendra pas fin tant que le réseau criminel est toujours là. « Auparavant, ces kidnappeurs volaient du bétail. Ils rataient quelquefois leur mission. Les traces de pas des boeufs les trahissaient. Puis, la personne qui recevaient leur butin, à Ivato à Antananarivo, a été démasquée et interpellée. Depuis, ils ont arrêté le vol et se sont lancés dans le kidnapping », raconte une source informée.