La demande de l'activiste Rajen Valayden qui cherche à obtenir une place pour son fils au Mahatma Gandhi Institute (MGI), a été portée devant la cheffe juge Rehana Mungly-Gulbul hier, lundi 2 septembre. Neuf mois après avoir enclenché cette bataille légale, le fils de Rajen Valayden n'a toujours pas été scolarisé dans une institution publique alors que l'année scolaire tire à sa fin. Il a dû avoir recours à un établissement privé en attendant la décision de la cour.
Le ministère de l'Education et le Mauritius Examination Syndicate maintiennent dans leurs affidavits que toutes les procédures entourant l'allocation des places aux collégiens ont été respectées. L'affaire a été renvoyée au 16 septembre pour que les parties soumettent leur contre-affidavit.
Dans leurs affidavits déposés en mars, le ministère de l'Éducation et le Mauritius Examination Syndicate (MES) estiment que Rajen Valayden commet un délit en ne pas envoyant son fils à l'école alors qu'il a obtenu une place à Ebène SSS.
Dans deux affidavits produits pour répondre aux objections du ministère de l'Éducation et du Mauritius Examination Syndicate (MES), Rajen Valayden souligne l'urgence de l'affaire et la nécessité qu'elle soit traitée rapidement. Rajen Valayden maintient que son fils est éligible à une place au MGI de Moka et affirme que d'autres élèves, résidant plus loin, ont été admis. Les parties devront soumettre d'autres affidavits.