Après le retour de nos compatriotes en Europe et le départ des estivants, la ville de Zarzis apparaît, malheureusement, moins belle, loin de ce qui était avant l'été. La pollution visuelle gagne du terrain.
Les constructions anarchiques se sont amplifiées un peu partout et ont défiguré le paysage, profitant du nombre insuffisant du personnel au sein de la police municipale qui trouve des difficultés à couvrir tout le territoire de la délégation. Ainsi, rares étaient les plaintes qui obligeaient la municipalité à agir pour contraindre ceux qui ne respectent pas la loi. Il faut aussi signaler que les deux poids, deux mesures persistent toujours.
En effet, à la plage Sonia, tout le monde a remarqué que certains locaux commerciaux sont illégalement construits dans les servitudes qui interdisent, pourtant, la construction en dur à moins de 15 mètres du domaine public maritime (DPM). Toutefois, un autre chantier demeure en stand-by, alors qu'une clôture a été démolie.
Dossier sans suite
Le ministère de l'Equipement est sûrement au courant de cela ! Certes, le responsable local, qui veille au respect du domaine des servitudes, a accompli sa mission et signalé ce dépassement dans son rapport qui est resté sans suite.
De plus, pour avoir une autorisation de bâtir, un certificat livré de la part de la Protection civile est indispensable, ce qui complique, parfois, la constitution du dossier. Et en raison de l'exiguïté des parcelles de terrain dans la zone touristique, les habitants optent pour les constructions verticales. Cela pose également des problèmes entre les voisins qui se côtoient, en raison des balcons et des ouvertures, ici et là.