Une quarantaine d'intervenants ont été formés du 28 au 30 aout 2024 à Thiès par le Service national de l'éducation et de l'information en santé et social (Sneiss) sur la communication sur les risques et engagement communautaire (Crec).
Une formation qui entre dans le cadre de la gestion des urgences (SURGE). Ces derniers, membres de ladite commission mais aussi des sectoriels sont aujourd'hui aptes à dérouler une communication d'urgence surtout face à la pandémie Mpox.
Après trois jours de formation à l'intention d'une quarantaine intervenants, membres de la commission mais aussi des sectoriels, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (Oms), le Sénégal dispose maintenant d'un large éventail d'intervenants mobilisables à tout moment en période de crise. Une formation qui intervient après la déclaration de la pandémie Mpox plus connue sous le nom de variole du singe par l'Oms le 14 août dernier.
Face à cette situation, le Sénégal est en train de mettre en place sa stratégie de riposte même si aucun cas n'a encore été déclaré dans le territoire national. Formés par le Service national de l'éducation et de l'information en santé et social (Sneiss), ces derniers demeurent aptes, selon les organisateurs de cette formation, à dérouler une communication efficace de crise qui permet aux membres des communautés participantes, grâce à la fourniture d'informations pertinentes, d'être en mesure de relever les défis de développement communautaire actuels dans leurs différentes communautés.
Pour le directeur du Sneiss, Cheikh Sidaty Djimbira qui a pris part à cette formation : « nous avons besoin d'un dialogue plus soutenu et d'une interaction significative avec les personnes que nous servons, afin qu'elles puissent prendre des décisions en connaissance de cause et jouer un rôle actif ou moteur dans l'aide qu'elles reçoivent ».
M. Djimbira, il reconnait qu'au Sénégal, un accent particulier est mis sur la Communication sur les Risques et l'Engagement Communautaire (CREC) dans l'optique d'aider les populations à comprendre la situation épidémiologique afin de prendre les mesures de prévention et de protection adaptées. Toutefois, il soutient que pour mieux faciliter « le travailler ensemble »; il est important de disposer, de former les acteurs sur les nouvelles orientations de l'Oms sur la CREC pour garantir la qualité des interventions en matière de communication en situation d'urgence.
« Lorsque survient une urgence de santé publique, les populations ont besoin de savoir à quels risques elles sont confrontées et ce qu'elles peuvent faire pour préserver leur santé et leur vie. Des informations précises diffusées tôt, fréquemment, par des canaux auxquels les populations ont confiance et qu'elles utilisent et dans des langues qu'elles comprennent, permettent aux personnes concernées de se protéger, de protéger leur famille et leur communauté des risques sanitaires » a-t-il souligné.
Et d'ajouter : « je n'al aucun doute que les objectifs seront atteints et qu'au sortir de cette session, notre éventail d'intervenants formés sur la CREC va s'agrandir davantage pour le bénéfice des communautés ».
