Un atelier sur les priorités nationales pour l'harmonisation avec le Codex Alimentarius, également connu sous le nom de «Code alimentaire», s'est tenu le lundi 26 août au Caudan Arts Centre à Port-Louis. L'événement a réuni le ministre de l'Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Mahen Seeruttun, le Dr Anne-Marie Ancia, représentante de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Maurice, ainsi que d'autres invités.
Dans son discours, le ministre a souligné que la nourriture, bien qu'essentielle pour la vie et la culture, peut également être à l'origine de maladies et de décès. Il a indiqué que les aliments non sûrs causent chaque année 600 millions de cas de maladies d'origine alimentaire et 420 000 décès dans le monde, qualifiant ces aliments d'inacceptables. Il a insisté sur la nécessité d'investir dans les systèmes de contrôle alimentaire, en renforçant les réglementations, les laboratoires, la surveillance et la formation. Il a par ailleurs souligné l'importance de la collaboration entre les institutions gouvernementales, les opérateurs agricoles et alimentaires, ainsi que les consommateurs dans la chaîne alimentaire.
Concernant le Codex Alimentarius, le ministre a précisé que ce système permet à chaque pays de participer à l'élaboration et à l'harmonisation des normes alimentaires internationales. Maurice est membre de la Commission Codex Alimentarius depuis 1971. En 2020, le pays a été le seul de la région africaine à bénéficier du Codex Trust Fund pour renforcer ses structures nationales Codex. Des activités de sensibilisation et de renforcement des capacités ont été menées dans le cadre du projet «Building Codex Mauritius».
Il a également évoqué l'importance de l'engagement dans les travaux du Codex pour garantir que les textes prennent en compte les besoins mondiaux, régionaux et nationaux. Il a rappelé que les pays doivent aligner leurs normes nationales avec celles du Codex conformément aux principes des accords de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et les obstacles techniques au commerce.