Le deuxième vice-président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, dit soutenir toute formule visant à ramener la paix durable dans l'Est de la RDC, qu'elle soit militaire, diplomatique ou économique.
Il l'a fait savoir au cours d'une conférence de presse lundi 2 septembre à Kinshasa. Cette rencontre avec la presse était centrée sur l'actualité politique et sécuritaire du pays.
Sur le plan politique, le président national du regroupement AFDFC-A affirme qu'il a résolu de calmer la tempête à la suite de multiples plaintes de différentes fédérations de cette plateforme politique, du fait de n'avoir pas tiré avantages de leur « dur labeur » lors des élections du 20 décembre dernier.
Bahati Lukwebo déclare que la multitude des déclarations des fédérations lui fait penser à un passage biblique qui évoque le salaire de l'ouvrier :
« Tous les ouvriers s'attendaient à ce que ceux qui avaient travaillé plus soient les mieux payés mais Jésus avait agi autrement. Pourtant il est l'incarnation de la justice. Nous savons aussi que le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi est épris de paix et de justice. Lui seul connait à quel moment il agira. Moi je lui ai toujours fait confiance. Même s'il y a autour de lui des laborantins des clichés. Je considère que ce qui est arrivé à l'AFDC-A à la sortie du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka est biblique. Et tous ceux qui combattent injustement les enfants de Dieu, ils finissent par périr ».
Quant à la sécurité, Modeste Bahati reste ouvert à toute initiative de paix :
« Tant qu'elle épargnera des vies humaines, qu'elle mettra fin aux déplacés de guerre, aux violences de toute nature, à la violation massive des droits humains, au pillage de nos ressources naturelles, cette voie-là, bénéficiera de notre soutien. C'est ici l'occasion de demander ou même de supplier les éventuels faucons, extrémistes, personnes au cœur d'acier et même aux supposés courtisans de s'éloigner du chef de l'Etat car la vie des innocents qui meurent dans cette agression est pareille à notre propre vie. Si donc nous sommes jaloux de conserver notre vie, acceptons qu'il en en soit ainsi pour ces papas, ces mamans, ces jeunes, ces enfants qui sont fauchés sans raison en Ituri, au Nord-Kivu et ailleurs ».
Ce membre du présidium de l'Union sacrée demande aux uns et aux autres de laisser le chef de l'Etat de lever librement les options qui vont conduire rapidement à la paix durable.