La Banque de développement de l'Afrique australe (DBSA) a approuvé un financement de 200 millions de dollars pour le projet ferroviaire du corridor de Lobito, une initiative soutenue par les États-Unis visant à transporter des minéraux essentiels de la ceinture de cuivre de l'Afrique centrale vers le port atlantique de l'Angola.
Le projet, soutenu par l'US International Development Finance Corp avec un financement de 553 millions de dollars, fait partie intégrante de la facilitation de l'exportation de minéraux essentiels tels que le cuivre et le cobalt, cruciaux pour les technologies d'énergie renouvelable.
Mpho Mokwele, responsable des transactions à la DBSA, a déclaré que le chemin de fer est un élément clé des efforts visant à soutenir la transition énergétique mondiale en créant une route plus efficace et plus rentable pour l'exportation de ces minerais.
Points clés à retenir
Le corridor de Lobito devrait devenir la voie la plus compétitive et permettre aux exportateurs de réaliser d'importantes économies en termes de coûts et de temps. Le chemin de fer sera exploité dans le cadre d'une concession de 30 ans par un consortium comprenant le groupe Trafigura, négociant en matières premières, et l'entreprise de construction portugaise Mota Engil SGPS SA.
Le projet s'aligne sur les intérêts stratégiques des États-Unis, qui souhaitent s'assurer un accès aux minéraux essentiels tout en renforçant leur influence dans une région historiquement dominée par la Chine. Parallèlement, la Chine négocie un accord pour moderniser et reprendre la ligne ferroviaire reliant les mines de cuivre de Zambie au port de Dar es Salaam, dans l'océan Indien.