Mort tragique d'une quadragénaire dans son propre quartier. Charcuté par ses bourreaux, il a été retrouvé mort non loin de son foyer à l'aube. Acte odieux à Antanimalandy Mahajanga. Un homme a été tué avec barbarie dans son propre quartier, près d'une intersection. Le défunt a succombé à plusieurs coups de sabre, plantés en plusieurs endroits de son corps.
Les personnes de son entourage indiquent que des plaies profondes ont été relevées au niveau de sa poitrine, son coup, dans son dos et en plein sur son ventre. La découverte macabre a été effectuée avant-hier, à l'aube. Le malheureux avait encore sur lui un petit sac dans lequel il avait mis ses affaires lorsque sa dépouille a été découverte gisant dans la rue. Il y avait encore à l'intérieur ses outils de travail et son déjeuner.
De source auprès du fokontany, une truelle de maçon ainsi que de l'argent en liquide d'une valeur de 30 000 ariary ont été retrouvés sur lui. Le défunt a quarante-six ans. De source auprès des personnes de son entourage, il était un paisible personnage à tel point qu'un règlement de compte pourrait être improbable. Bon vivant de nature, il s'acquittait à chaque occasion de ses devoirs envers la communauté selon le chef secteur.
Badauds pétrifiés
Le crime délie de ce fait les langues et le mobile s'opacifie encore un peu plus du fait que l'argent et les objets sur le défunt n'ont pas été dérobés.
Le jour du meurtre, les riverains n'avaient pas, dans un premier temps, fait attention à la victime, couchée à terre. Pensant qu'il était juste sous les vapeurs de l'alcool, il avaient continué leur chemin mine de rien. Vers midi, lorsque le quadragénaire était resté exactement au même endroit, dans un état presque végétatif, ils ont commencé à s'interroger. En le retournant, les badauds étaient pétrifiés en découvrant qu'il était couvert de plaies et d'entailles.
Le Bureau Municipal d'Hygiène ainsi que des enquêteurs auprès de la police judiciaire se sont dépêchés sur place sitôt informés. En examinant le corps, ils ont conclu que la victime a été tuée. Les recherches battent leur plein pour mettre le grappin sur les auteurs. Le défunt trouvait son gagne-pain dans la confection des pilons et des mortiers de fabrication artisanale qu'il vendait dans les environs. Dernièrement, il était dans la maçonnerie.