Jusqu'ici introuvables, Richard Rafalimanana et un certain Feno figurent parmi les quatre principaux auteurs du rapt et du meurtre de cinq hommes à Anjozorobe.
L'opération «Harato 2» bat son plein dans le district d'Anjozorobe. La Gendarmerie nationale a finalement révélé, dans une vidéo publiée hier, les principaux auteurs de l'enlèvement suivi du meurtre de cinq jeunes hommes dans la commune de Marotsipoy.
Quatre individus sont impliqués : Rafaralahy, Théo Rasolofonirina, connu sous le sobriquet de Ra Tex, Richard Rafalimanana, ou Lepapa, et Feno.
Les deux premiers se sont fait cueillir samedi dernier, tandis que les deux autres courent toujours dans la nature. Le nommé Richard Rafalimanana, selon un avis de recherche lancé par la Section de recherches criminelles de Fiadanana en date du 31 août, a été aperçu la dernière fois à Analamirafy, un hameau situé dans le fokontany de Miarikofeno, dans la commune d'Ambohibary Vohilena. Les Forces de défense et de sécurité seraient déjà sur le point de finaliser leur enquête. En même temps, elles essaient de couvrir le district entier, malgré sa vastitude.
Renforcements
« Il est impossible de parcourir la zone en une seule journée, surtout la partie limitrophe qui joint Anjozorobe, Tsaratanàna et la région Alaotra-Mangoro, où se trouve un paysage qui s'étend à perte de vue... L'immensité du terrain avantage les kidnappeurs », témoignent des paysans.
Outre les stratégies élaborées aux fins d'extirper une bonne fois pour toutes le kidnapping et les instructions données en continu aux troupes déployées, quelques renforcements ont été apportés à Anjozorobe.
« La brigade a été changée en compagnie, le poste avancé d'Amboasary Nord en brigade, le poste fixe de Marotsipoy en poste avancé. Il y a également le commissariat de la Sécurité publique qui a récemment été inauguré. Quant à l'Armée, elle a multiplié le nombre de ses hommes affectés aux DSS (ndlr : Détachement d'appui à la sécurité) et PSR (ndlr : Peloton de sécurité rurale). Toutes ces mesures, c'est pour accélérer l'intervention dès qu'un cas suspect se présente », explique le colonel Radosoa Randrianarimasy, commandant de la Circonscription inter-régionale de la Gendarmerie nationale d'Antananarivo, dans la même vidéo.