Les agents de l'État ayant reçu une décision d'affectation n'ont pas le choix. Ils doivent suivre la décision de leur employeur, dans le cadre du plan de restructuration de la gestion des ressources humaines.
« En cas de refus de rejoindre le poste d'affectation, l'agent peut être convoqué en Conseil de discipline (Codis) qui décidera de son avenir dans la fonction publique », prévient le directeur général de la Fonction publique, auprès du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Fonction publique, Heridja Patrick Ramaroson, hier, lors de la réunion du conseil supérieur de la fonction publique qui s'est tenue aux 67 Ha.
Ce département procédera au redéploiement des agents en fonction de leurs diplômes, leurs expériences et les besoins de chaque ministère et de chaque institution, dans le cadre de la restructuration de la gestion des ressources humaines.
« C'est la collectivité qui assure la rémunération des fonctionnaires. Ainsi, il est juste que des efforts soient apportés pour améliorer l'administration publique. Ils seront affectés au poste qui convient à leur compétence, en suivant l'organigramme et la fiche de poste au niveau de chaque département», poursuit Heridja Patrick Ramaroson.
Le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Fonction publique a lancé ce plan de restructuration avec un recensement. Près de deux cent mille agents de l'État ont été recensés dans tout Madagascar. Tous ne seraient pas au bon poste. « Il y a un écart entre les exigences professionnelles et les ressources disponibles au sein d'un ministère. Cela se confirme par les agents transférés à la Fonction publique par certains départements », explique Heridja Patrick Ramaroson.