Congo-Brazzaville: Secteur agricole - Stimuler la croissance par la formation des compétences

Le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Pascal Robin Ongoka, a organisé, le 3 septembre, à Brazzaville à la faveur d'un atelier, l'étude sur les besoins de compétences dans le secteur agricole en République du Congo (Sted) accompagnée du répertoire opérationnel des métiers et des emplois (Rome).

L'étude Sted et le Rome vont fournir au Congo des informations pertinentes et actualisés sur le répertoire des métiers actuellement en demande ainsi que l'identification des lacunes en compétences dans le secteur agricole. Ils vont également rapprocher l'éducation et la formation pour répondre aux besoins en compétence des entreprises ainsi qu'à ceux des unités productives du secteur agricole afin de soutenir la croissance des exportations, la diversification économique et la création d'emplois.

Les deux études sont lancées dans le cadre du projet d'assistance technique du Bureau international du travail (BIT) au projet de développement intégré des chaînes de valeurs agricoles au Congo (Prodivac) en collaboration avec le projet Actions catalytiques pour le programme conjoint UA/OIT/OIM/UNECA sur la gouvernance des migrations de main-d'oeuvre pour le développement et l'intégration en Afrique (JLMP-Action).

Selon le coordonnateur Nguinda-Akany Illitch, le Prodivac a qualifié l'opportunité des différentes stages de formations des apprenants organisés par le BIT comme étant « une relance d'activités au profit de la structure dont il a la charge. (...) Le Prodivac devra toucher 40% de jeunes par rapport à la convention signée avec le BIT ».

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Une occasion qui, selon ce dernier, consistera à appliquer plusieurs méthodologies professionnelles : le commerce et la diversification économique. « Le Prodivac financé par la Banque africaine de développement contribue à la réalisation des objectifs du Plan national de développement 2022-2026 relatifs à la promotion d'une agriculture résiliente », a signifié Gloria Oket Ondako, la coordonnatrice du BIT pour Prodivac. Cette dernière a relevé que le Prodivac centralise ses interventions sur quatre chaînes de valeurs (manioc, maïs, volaille et poissons) priorisées par les acteurs directs sur la base de la demande des marchés, leur contribution à l'économie nationale et l'impact potentiel sur les ménages agricoles, les jeunes et les femmes.

« Le BIT s'est engagé à soutenir le Congo en proposant des solutions durables pour le développement des compétences et de l'entrepreneuriat agricole renforçant ainsi l'employabilité des jeunes et des communautés vulnérables tout en créant des emplois décents. (...) Ces deux études contribueront à l'alignement entre l'offre et la demande », a souligné la coordonnatrice du BIT pour Prodivac.

Actuellement, le Prodivac couvre prioritairement les corridors des grands centres de commercialisation de Brazzaville et Pointe-Noire, et les bassins de production dans les départements des Plateaux, du Pool, de la Bouenza, de la Cuvette et du Niari. Pour le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Pascal Robin Ongoka, « les deux études sont très importantes pour le développement de l'agriculture moderne, compétitive et durable dans notre pays. Elles permettront d'orienter nos politiques agricoles et d'adapter nos programmes de formations et renforcer nos capitaux humains ».

Signalons que le projet JLMP-Action vise à créer des synergies, à tirer parti des ressources existantes pour améliorer la migration et la mobilité de la main-d'oeuvre en Afrique et à promouvoir l'intégration régionale et le développement inclusif du continent. Par ailleurs, le Prodivac a pour objectif d'améliorer les chaînes de valeurs agricoles ainsi que l'environnement des affaires propice à la promotion des petites et moyennes entreprises agricoles. Il vise également à contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

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