Afrique de l'Est: Hippisme - Madagascar et Maurice, main dans la main

La collaboration entre l'Autorité Hippique pour les Courses et l'Élevage de Chevaux à Madagascar (AHCEL) et le People's Turf Club de Maurice marque un tournant important dans la filière hippique.

Invitée par l'ASCEL/AHCEL, une délégation du People's Turf Club de Maurice a assisté à la journée des Mimosas qui a eu lieu à Ambatolampy le 25 août dernier. Cette réunion, à Mahazina, a été l'occasion pour les deux parties d'échanger des idées sur divers aspects du développement de la filière hippique, comme l'élevage équin, la formation professionnelle, et la confrontation de jockeys mauriciens et malgaches.

C'est un partenariat gagnant-gagnant qui promet de dynamiser l'industrie hippique dans les deux pays. Le président Michelson Rakotoarisoa a souligné que cette collaboration pourrait créer des emplois dans la région Vakinankaratra et offrir des opportunités de formation pour les jeunes apprentis. En début de semaine, six élèves de l'ASCEL/AHCEL ont déjà décroché un contrat à Maurice, ce qui montre les premiers fruits de cette coopération.

« Le comité dirigeant pense que cette rencontre répond favorablement au souhait qu'il a formulé auprès de l'ambassadeur de Maurice à Madagascar dans la lettre qu'il lui a adressée en 2016, où il est mentionné que l'association souhaite nouer des relations visant à développer la filière hippique à Madagascar », a-t-il noté. L'AHCEL met l'accent sur une formation complète pour les jeunes apprentis. Cela permet de former des jockeys intellectuels, dont les compétences et les connaissances vont bien au-delà de la simple pratique équestre.

La mise en place d'une école de formation professionnelle de personnel d'écuries est également dans le viseur des deux parties. « Avec son École des courses, qui est en partenariat avec l'AFASEC en France, pour Maurice, on peut offrir des travailleurs expérimentés», a ajouté le président.

Maurice n'importe que des hongres ou chevaux castrés, faute de pâturages, qui ne servent plus à rien après leur activité hippique. En marge de cette collaboration, l'AHCEL a proposé à cette île voisine d'importer des juments et des chevaux entiers pour ses besoins en compétition. « Madagascar pourra les récupérer après leur carrière pour servir de poulinières et d'étalons. D'ailleurs, nous disposons de pur-sang. Cette opération pourrait permettre à la Grande Île de concourir sur le marché international », a-t-il conclu.

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