Ile Maurice: Quand des marchands «illégaux» font la loi

5 Septembre 2024

Ces photos passent en boucle sur les réseaux sociaux depuis le week-end dernier. Cela concerne un marchand de glaces opérant sur la plage de Mon-Choisy. L'auteur du post sur Facebook raconte qu'il a payé Rs 800 pour deux glaces. Cette publication a fait le buzz et a suscité l'indignation et de nombreux commentaires car elle montre que les touristes sont arnaqués par certains Mauriciens. Du côté de la Beach Authority, c'est silence radio.

Parmi ceux qui ont commenté la publication, plusieurs touristes ont également avoué avoir été arnaqués par ce même marchand. «Il y a quelques années, il avait vendu une glace à un ami britannique pour Rs 200 alors que le prix réel était de Rs 50», raconte une touriste. Une autre, venue d'Australie, affirme avoir payé Rs 890 pour une glace.

D'autres internautes ont félicité la personne qui a dénoncé ce marchand sur les réseaux sociaux et espèrent que les autorités mauriciennes prendront des sanctions contre lui. Cette situation agace aussi les autres marchands opérant sur cette plage du Nord de l'île. L'un d'eux, sous couvert de l'anonymat, confie que ce genre d'incident dure de puis plusieurs années. «Il y a au moins trois marchands qui opèrent dans l'illégalité mais personne ne fait rien pour les arrêter.»

D'autres internautes ont félicité la personne qui a dénoncé ce marchand sur les réseaux sociaux et espèrent que les autorités mauriciennes prendront des sanctions contre lui. Cette situation agace aussi les autres marchands opérant sur cette plage du Nord de l'île. L'un d'eux, sous couvert de l'anonymat, confie que ce genre d'incident dure de puis plusieurs années. «Il y a au moins trois marchands qui opèrent dans l'illégalité mais personne ne fait rien pour les arrêter.»

Il précise que, dans le passé, plusieurs plaintes ont été déposées auprès de la Beach Authority mais aucune sanction n'a été prise. «Non seulement ces marchands opèrent sans permis mais ils arrivent avec leurs vans et se garent de l'autre côté de la clôture, alors que tout le monde sait que c'est interdit. Tous ceux qui travaillent légalement et ont leur permis sont révoltés. Nous avons même demandé aux policiers d'agir mais même si des contraventions sont don nées, cela semble ne servir à rien car le commerce continue.» Ce qui l'irrite le plus, c'est que cette mauvaise publicité risque de décourager les touristes d'acheter quoi que ce soit aux commerçants de plage.

Nous avons contacté la Beach Authority à ce sujet et il nous a été dit qu'on nous rappellerait mais nous sommes toujours en attente d'une réponse. Même silence du côté du ministère de l'Environnement, qui est responsable des différentes plages et des commerçants qui y travaillent.

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