Afrique: Ouverture de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement à Abidjan

Vue du Plateau, le quartier d'affaires d'Abidjan, dans la baie de Cocody.

La Conférence ministérielle africaine sur l'environnement se tient à Abidjan ces jeudi 5 et vendredi 6 septembre. Cette réunion vise à harmoniser les positions des gouvernants en vue de la COP29 qui se tiendra à Bakou, en Azerbaïdjan, en novembre prochain.

La Conférence ministérielle africaine sur l'environnement s'est ouverte ce jeudi 5 septembre et se déroule jusqu'à ce vendredi à Abidjan.

En parallèle, une centaine d'organisations de la Société civile lance « la Caravane des citoyens africains pour la justice climatique », qui a pour objectif de mener des activités dans 25 pays avant la COP29 pour sensibiliser, notamment, sur les exigences des militants de la société civile du continent en matière de finance climatique.

« Nous allons taxer les riches »

« Lorsque nous avons ajouté la dette climatique, la somme totale de la mise en oeuvre des contributions déterminées au niveau National, les coûts des plans nationaux d'adaptation, le coût de la transition énergétique - parce qu'à Dubaï, on a dit qu'on allait dire au revoir aux énergies fossiles - nous nous sommes dits qu'avec 5 trillions de dollars, on peut pouvoir aider les pays à s'adapter et à vivre aussi une vie acceptable sur cette planète qui nous appartient à nous tous », précise Sena Alouka, le directeur exécutif de l'ONG Jeunes volontaires pour l'Environnement au Togo.

« Donc, nous réclamons 5 trillions de dollars de finances climat et nous savons d'où ça peut venir, ajoute-t-il. Nous allons taxer les riches, nous allons taxer l'aviation, nous allons taxer les secteurs aéroportuaire et maritime, nous allons taxer les compagnies d'armement qui polluent énormément et nous allons rediriger une bonne partie des subventions aux énergies fossiles, notamment aux entreprises pétrolières, vers l'action climatique. »

« Il faut un nouveau mécanisme »

« Donc, nous savons où l'argent se trouve et nous savons comment faire pour que cet argent arrive au pays. Il faut un nouveau mécanisme qui permette de gérer ce fonds. Nous ne voulons pas de FMI, on ne veut pas la Banque mondiale, on ne veut pas s'endetter », conclut Sena Alouka.

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