Louga — Le Directeur régional du développement rural (DRDR) de Louga, Daouda Anne, a présenté, mercredi, les solutions proposées par la plateforme de gestion intégrée de la fertilité des sols pour lutter efficacement contre la dégradation des terres dans la région afin d'améliorer la production agricole.
"Des pistes de solutions ont été proposées, notamment l'apport de matières organiques, le respect des bonnes pratiques agricoles, et des techniques spécifiques telles que le phosphatage des sols pour diminuer l'acidité, afin d'atténuer l'effet de ces dégradations sur la fertilité des sols et sur la production agricole ", a-t-il déclaré.
Daouda Anne s'adressait à des journalistes à l'issue d'une réunion de la plateforme sur la gestion intégrée de la fertilité des sols, en collaboration avec le projet Dundël suuf, pour discuter des facteurs de dégradation des sols dans la région.
Selon lui, "cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre des efforts visant à améliorer la fertilité des sols au Sénégal, a réuni plusieurs acteurs du développement et membres du Comité régional de développement (CRD)".
Il a signalé que "cinq types de dégradations des sols dans la région de Louga, à savoir l'érosion éolienne, l'érosion hydrique, la salinisation des sols, l'acidification des sols et la pollutions des sols", avant d'énumérer "des pistes de solutions contre leur dégradation".
Le coordonnateur adjoint du projet "Future Senegal Dundersouf", Saër Sarr, a souligné "l'importance de cette initiative pour l'amélioration du cadre politique et réglementaire de l'utilisation des fertilisants au Sénégal".
Il a insisté sur le défi que représente la garantie de la sécurité alimentaire à travers une agriculture productive et durable, en améliorant la gestion des sols.
"Les discussions se poursuivront autour de la lutte contre l'amsakta, un ravageur récurrent dans la région, afin de trouver des solutions pour protéger les cultures locales", a-t-il assuré.