"Les forces de l'ordre et de sécurité, censées protéger la population, se ressaisissent et ne soient pas ses propres bourreaux. La CENCO également les instances judiciaires compétentes d'engager résolument des poursuites judiciaires à l'endroit des auteurs d'actes de violations des droits humains sur l'ensemble du territoire national et de les déférer devant leurs juges naturels", soutiennent les Evêques, dans une nouvelle déclaration contre la banalisation de la vie en RD. Congo.
"En parcourant le territoire national pour annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, nous constatons que le Peuple congolais est meurtri d'une plaie profonde, partout c'est la désolation : les victimes des violences armées, les affamés, etc. (Jr 14, 17-18). Notre amertume est d'autant plus grande en constatant que cette série d'événements malheureux est suivie d'une léthargie affichée dans les enquêtes par les autorités politico administratives et militaires qui frise l'abandon du Peuple à lui-même. Mais, tous ces phénomènes sont, malheureusement, la pointe de l'iceberg qui cache un drame plus profond : la négligence coupable, la légèreté et la corruption dans le système judiciaire, le non-respect de la vie humaine et, surtout, de la mauvaise gouvernance", déplorent-ils.