La tenue du 4 au 6 septembre à Beijing, capitale de la République populaire de Chine, de la 9e édition du Forum de coopération sino-africaine (Focac) constitue, pour les Etats africains, en général, et pour la République du Congo, en particulier, un tournant décisif à l'heure où le monde se veut multipolaire.
Réunissant la quasi-totalité des dirigeants des 52 pays du continent africain et considéré comme une des solutions à la résolution des problèmes environnementaux au regard de ses ressources naturelles, le Focac se veut le lieu propice de raffermissement des relations entre la Chine et l'Afrique qui entendent collaborer plus étroitement en faisant preuve d'une grande solidarité.
Pour la République du Congo qui co-préside cette édition, celle-ci est l'opportunité d'échanger et de discuter avec les dirigeants chinois des questions diverses pour un nouveau point de départ d'une coopération qui dure depuis plus de six décennies, après l'établissement des relations diplomatiques en février 1964. Il s'agit, entre autres, de la question des prêts, certes bénéfiques pour développer certains projets d'infrastructures, mais qui portent parfois préjudice au pays lorsque ceux-ci ne servent pas ce à quoi ils sont destinés et de façon générale à satisfaire de manière efficiente les attentes des populations.
La coopération sino-congolaise comportant des aspects très divers, les autorités congolaises doivent ainsi saisir les opportunités qu'offre le Focac pour évaluer, dans la mesure du possible, comment tirer profit des recommandations pertinentes qui en sortiront en termes de politique de coopération plus pragmatique et dans un esprit gagnant-gagnant. L'objectif étant de définir un nouveau cadre de partenariat économique stratégique global bénéfique pour toutes les parties et porteur d'espoir pour les Congolais de tout âge et de tous les départements du pays.