« Dans un pays normal, la primature doit être très forte pour conduire au quotidien la politique de la nation définie par le président de la République ». C'est en ces termes que le Premier ministre, Ousmane Sonko a tenu à répondre à ceux qui soutiennent qu'il fait ombrage au Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko a tenu à répondre à ceux qui estiment qu'il fait de l'ombre au président de la République. « Nous avons entendu beaucoup de spéculations de certains politiciens de mauvaise foi. La Primature sous sa forme actuelle qui se supplierait à la présidence de la République c'est méconnaitre le cadre relationnel de l'attelage que nous avons mis en place.
Ce qui est plus important c'est les attentes du président de la République envers la Primature. Une Primature forte, c'est une présidence de la République très forte », a-t-il dit hier, mercredi 4 septembre en recevant les travailleurs de ladite institution. Il a estimé en outre « qu'une Primature faible, c'est une présidence de la République extrêmement exposée et vulnérable ». Mieux ajoute Ousmane Sonko, « dans un pays normal, la Primature doit être très forte pour conduire au quotidien la politique de la nation définie par le président de la République et avoir sous sa responsabilité l'administration qui est le bras d'exécution ».
Il trouve toutefois que, « pour des raisons politiques seulement, cette Primature a été amenée à jouer les seconds rôles ou à passer presque après les ministères » ce qui explique à son avis, « tous les disfonctionnements et les blocages qu'on a notés ». Selon toujours, Ousmane Sonko, le président de la République accorde une importance particulière au rôle que devrait jouer la primature maintenant et tout au long du mandat ». Ce rôle est tellement important au point que confie-t-il, « il lui rappelle tout le temps le projet de décret portant organisation de la Primature ».
Comme toute l'administration, la Primature sera modernisée promet-il. « Nous allons passer à une profonde organisation de la primature et la conformer au nouveau statut qui n'est pas nouveau textuellement, mais dans le contenu que nous allons donner et dans la pratique, nous allons renouveler pas mal de choses. »
Le Premier ministre promet également, une tolérance zéro envers les agents de la Primature à qui il demande, « de faire preuve de loyauté dans la gestion des affaires, loyauté vis-à-vis du Premier ministre et de leur chef direct. Les agents doivent aussi faire preuve d'intégrité en évitant toute forme de corruption ».