Un atelier de renforcement des capacités des stagiaires enrôlés dans le cadre du programme d'appui à l'insertion des jeunes et des femmes formées sous l'égide du ministre de la Formation professionnelle, de l'insertion et de l'apprentissage a réuni les différents acteurs au développement de Diourbel. L'objectif est d'enrôler plus de 100 jeunes dans la région.
Les entreprises de Diourbel rencontrent beaucoup de difficultés liées à leur comptabilité mais aussi à leur formalisation. C'est pourquoi 33 jeunes de Diourbel ont reçu une formation dans le cadre du Programme d'appui à l'insertion des jeunes et des femmes. Samba Laobé Mbaye, le directeur de l'Agence régionale de développement de Diourbel explique : « l'objectif de cet atelier, c'est de réunir les 33 jeunes qui ont été enrôlés après un long processus de sélection parce qu'on avait fait un appel en candidature pour identifier les profils.
Il y avait 435 jeunes qui avaient postulé. Et on avait un quota de 33 jeunes qui vont prendre fonction dès aujourd'hui (mardi-ndlr) parce qu'on va signer aujourd'hui la convention de partenariat avec les entreprises et signer un contrat de stage avec ces jeunes qui seront placés dans les entreprises pour un stage d'incubation pour une période de 10 mois ».
Et il poursuit : « on avait fait un stage d'ingénierie sociale, d'analyse des besoins des entreprises. Sur cette base, on a recruté des profils. Nous avons profité de cette passion pour inviter l'inspecteur du Travail qui va nous faire une présentation sur la législation du travail, les droits du stagiaire. L'objectif est de coacher les jeunes pour que l'entreprise devienne beaucoup plus performante. L'objectif, c'est aussi de pouvoir d'enrôler 100 jeunes dans la région pour 3 ans. Mais au plan national, c'est un objectif de 1400 jeunes dont 100 jeunes par région. Nous sommes dans la continuité. On est dans l'employabilité. La cartographie du secteur privé nous a permis de formaliser certaines entreprises ».
Le psychologue-conseiller agent a la division de la planification et du suivi évaluation Mamadou Guèye a tenu à rappeler qu'il y a 300000 jeunes diplômés qui sont dans le marché du travail. « L'Etat ne peut pas absorber ce gap. C'est pourquoi nous avons noué un partenariat avec la coopération italienne pour pouvoir dérouler ce projet d'appui à l'insertion des jeunes et des femmes formés dans les 14 régions du Sénégal. Le coût global tourne autour de plus de 3 milliards de Frs ».