Trente-trois jeunes de la région de Sédhiou démarrent une session de stage au niveau des entreprises locales en vue de mettre en oeuvre leur capital de connaissances reçu de leur école de formation.
Un contrat à durée déterminée et même à longue durée pourrait être engagé pour eux. C'est une initiative du ministère de la formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'insertion de concert avec la coopération italienne dans le but de trouver de l'emploi aux jeunes. Le lancement de ce projet a eu lieu hier mercredi, 04 septembre, à Sédhiou.
Il s'agit en effet d'un projet d'appui à l'insertion professionnelle des jeunes et des femmes formées à l'initiative du ministère de la formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'insertion de concert avec la coopération italienne. L'objectif est de les mettre en position de stage dans la perspective de leur trouver de l'emploi.
Dans la région de Sédhiou, 33 jeunes sont déjà sélectionnés, a fait savoir le conseiller technique du ministère de la formation professionnelle en charge de la politique de l'insertion. « Nous voulons appuyer et accompagner les petites et moyennes entreprises et aussi informer et sensibiliser les jeunes sur la posture comportementale en entreprise. Ce sont les soft skill, c'est-à-dire les compétences comportementales à savoir comment parler en entreprise, le principe de la ponctualité, le principe de la collégialité, le protocole de la confidentialité. Nous souhaiterions que les entreprises les recrutent mais si ce n'est pas le cas, nous n'allons pas les abandonner », dixit Gorgui Massamba Boye.
Le directeur de l'agence régionale de développement de Sédhiou N'fally Badji rassure d'une approche collégiale dans la sélection et les bonnes dispositions de son agence à les accompagner : « nous avons mis en place un dispositif territoire de premier emploi qui est composé de plusieurs acteurs, à savoir les chambres consulaires, des services techniques déconcentrés, des jeunes. Et c'est ce groupe de travail qui a d'abord procédé à la sélection des entreprises qui manifestaient l'intérêt à recevoir des stagiaires. Et c'est ce même groupe qui a procédé à la sélection des trente-trois jeunes ».
Et d'ajouter : « l'ARD sera là pour les accompagner sur le terrain, les coacher, les conseiller pour leur propre développement personnel et nous souhaiterions aussi que ces stagiaires aient des contrats à durée déterminée ». La restauratrice Mme Tida Sadio reconnue comme un modèle de réussite locale était à l'honneur. Elle a exprimé sa satisfaction de recevoir des stagiaires mais souhaite que ces derniers soient pris en charge sous la forme d'un contrat à durée déterminée et même sur une période plus longue.