Renforcer les capacités des acteurs locaux pour une gestion efficace et humaine des déplacés climatiques, intégrant les principes des droits humains et les meilleures pratiques internationales, c'est l'objectif principal de la rencontre des autorités locales (SG des communes, Préfets), les représentants des organisations non gouvernementales (ONG) et des organisations féminines intervenant dans le domaine de la migration et / ou changements climatiques. Aussi, les leaders communautaires (les CCD et Chefs cantons essentiellement), les agents de protection civile et d'urgence, les représentants des agences des Nations Unis.
Selon la situation du Programme d'Urgence de Renforcement de la résilience et de la Sécurité des communautés (PURS), de janvier à mai 2024, on note 9.680 déplacés internes dont 1.936 ménages, 37.917 réfugiés dont 7.583 ménages, 14.180 sinistrés pour les inondations dont 2.836 ménages, 1.725 sinistrés pour les incendies dont 345 ménages, 11.735 personnes touchées de vent violents dont 2.347 ménages, 117 ménages pour les conflits communautaires, 02 ménages pour la dévastation des champs, et 58 ménages pour les hautes marrées.
Au niveau des déplacés internes, on note 387 femmes enceintes et allaitantes et 581 enfants de 6 à 59 mois. En ce qui concerne les réfugiés, on note 1.517 femmes enceintes et allaitantes et 2.275 enfants de 6 à 59 mois.
Le Togo, dans sa lutte contre les changements climatiques, a entrepris les réformes dans les secteurs socio-économiques de développement pour assurer une transition vers une économie verte, ceci à travers l'élaboration et la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND 2018-2022), de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, de l'Agenda 2030, du Plan National d'Adaptation aux Changements Climatiques du Togo (PNACC) de 2016 et les CDN révisé de 2021.
Pour l'atteinte de ces objectifs précis, le gouvernement togolais par le ministère de l'Environnement et des ressources forestières (MERF), en collaboration avec l'Organisation Internationale de la Migration (OIM) et l'Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC), ont organisé un atelier de renforcement des capacités des autorités locales sur les actions à mener pour lutter contre la vulnérabilité et la fragilité des communautés mobiles aux impacts du changement climatique car ces changements climatiques constituent une menace pour le développement des pays, notamment pour l'atteinte de leurs objectifs de développement durable et de réduction de la pauvreté.
Ils constituent l'un des plus grands défis auxquels l'être humain a jusqu'alors eu à faire face, en raison de leurs impacts négatifs. Bien qu'ils subsistent encore des incertitudes quant à leur ampleur, les changements climatiques risquent de ralentir voire d'inverser les progrès accomplis de génération en génération.
Cet atelier a eu lieu les 29 et30 Août 2024 à Kara.