Les Forces Vives de Guinée ont appelé à une manifestation pacifique ce jeudi 05 septembre 2024, dans le grand Conakry.Ce matin, nous avons fait un constat sur l'autoroute Fidel Castro, à commencer par le grand marché de Matoto jusqu'au rond-point de l'aéroport international Ahmed Sékou Touré.
Sur cet axe, boutiques et magasins sont restés ouverts, et la circulation était fluide.
Amadou Diallo, citoyen trouvé devant sa place au marché de Matoto indique voir que des conséquences négatives seulement par rapport à ces manifestations.
<< Moi ce que je vois dans cette manifestation, c'est d'arrêter. Eux les leaders (Forces Vives) doivent s'assoir discuter et dire ce que la population va entendre. Parce que la manifestation, c'est des conséquences seulement, soit d'autres sont tués, d'autres emprisonnés, et si c'est pas l'argent tu ne pourras pas les faire sortir dans les prisons. Ils n'ont qu'à laisser la population à l'aise, parce que c'est le jour où tu sort que tu gagnera à quoi manger >>, a-t-il exhorté.
De son côté, Bangoura Mohamed Mariama a confié que cette manifestation des forces vives ne l'intéresse pas.
<< Nous, nous sommes pas prêts pour soutenir n'importe quelle entité pour le moment. La manifestation des forces vives actuellement ne nous intéresse pas. Aujourd'hui, nous nous mobilisons comme ça pour se rendre à l'aéroport pour qu'on puisse accueillir notre Président. Je dirai à cette jeunesse de se donner la main, et de ne pas suivre les politiciens ou ceux qui n'ont pas de bonne foi >>, a-t-il conseillé.
Contrairement à ce prédécesseur, Bah Mamadou Lamarana, quand à lui soutient les Forces Vives dans leur combat pour la libération des activistes enlevés, car dit-il, ils sont dans leur droit.
Amadou Diallo renchéri en lançant ce message aux forces vives.
<< Ceux qui appellent à manifester s'assoient à la maison pour dire aux fils des autres de sortir. Ils n'ont qu'à s'assoir dialoguer avec les autorités pour trouver une issue favorable qui sera opportune pour la population >>, a-t-il lancé.
À préciser que les vendeurs ambulants vaquaient également à leur quotidien, quelques pick-ups de la police et de la gendarmerie étaient postés dans les différents carrefours.
