Matam — Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Abdourahmane Diouf, a annoncé, jeudi, que l'université Souleymane Niang de Matam pourrait être inaugurée en octobre 2026, un an après l'inauguration de l'Institut supérieur d'enseignement professionnel (ISEP).
"En accord avec le groupe Dental, qui est en train de faire le travail, nous nous sommes rendu compte que les travaux sont un peu en avance (...). Nous avons tous pris l'engagement commun que d'ici deux ans, à la rentrée universitaire d'octobre 2026, l'université pourrait être éventuellement inaugurée", a-t-il dit.
Le ministre intervenait lors d'une visite du chantier de l'université Souleymane Niang, ainsi que de celui de l'Institut supérieur d'enseignement professionnel (ISEP) de Matam, en compagnie du gouverneur de la région, Saïd Dia et de techniciens.
Pour l'inauguration de l'ISEP, les autorités tablent sur la rentrée d'octobre 2025, a indiqué le ministre.
Abdourahmane Diouf a invité les acteurs à prendre leurs responsabilités pour que ces deux dates soient respectées.
Concernant le chantier de l'université Souleymane Niang, il a signalé qu'une alerte avait été faite sur des risques d'inondations du site en période de crue.
"Nous nous sommes rendus compte que cette partie était vraiment congrue et ne concernait que 8% du chantier global de l'Université. Le plus important, c'est que cette forme d'inondation était prévue par les architectes", a expliqué le ministre.
Il a a laissé entendre que les techniciens avaient également prévu de faire du site en question un bassin de rétention pour l'agriculture ou l'aquaculture.
Il y a eu "plus de peur que de mal", a dit le ministre, précisant que la visite globale du chantier a permis à la délégation de constater que cette situation n'était pas aussi importante "au point de penser éventuellement à délocaliser l'université".
Pour l'ISEP, dont le chantier a démarré en 2021, des retards ont été notés par le ministre. Il dit être venu pour "voir les goulots d'étranglement et trouver des solutions".
"Nous sommes sur la bonne voie pour avoir recueilli les points de vue de la directrice et nous avons discuté avec l'entreprise en charge du travail", a fait savoir Abdourahmane Diouf.