Au sommet sino-africain, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a plaidé pour un changement accru du système financier international.

Pour le patron de l'ONU, l'initiative est nécessaire pour soutenir les pays en développement dans un contexte financier morose. « Nous proposons des réformes profondes du système financier international, obsolète, inefficace et injuste, ainsi qu'une relance des Objectifs de développement durable pour fournir aux pays en développement les liquidités dont ils ont besoin, tout en recherchant des solutions à moyen et à long terme », a déclaré Antonio Guterres.

Grogne sociale et crise climatique, des pays africains peinent à financer leur résilience alors qu'ils croulent sous le poids de la dette. Aussi le secrétaire général de l'ONU plaide-t-il pour sa restructuration . « Pendant ce temps, de nombreux pays africains sont embourbés dans la dette et luttent pour investir dans le développement durable. Nombre d'entre eux n'ont pas accès à un allègement efficace de la dette, bénéficient de ressources limitées et d'un financement concessionnel nettement insuffisant pour répondre aux besoins fondamentaux de leur population et la protéger des ravages d'une crise climatique qu'ils n'ont pas contribué à créer », a-t-il révélé.

A Pékin, les dirigeants africains ont sollicité l'aide de la Chine pour développer leurs exportations agricoles et industrialiser leurs économies. La Chine est devenue le premier partenaire commercial bilatéral de l'Afrique subsaharienne, mais elle exporte beaucoup plus vers le continent qu'elle n'importe.