La vente par Telkom de son activité de pylônes et de tours Swiftnet à Towerco Bidco, une société détenue par Actis et Royal Bafokeng Holdings, a été approuvée par le Tribunal de la concurrence d'Afrique du Sud.
Lavente, évaluée à plus de 350 millions de dollars, fait suite à la recommandation de la Commission de la concurrence selon laquelle l'opération ne nuirait pas à la concurrence, tout en soulignant la nécessité de répondre à certaines préoccupations d'intérêt public, qui ont été acceptées par l'acheteur.
Swiftnet, qui possède près de 4 000 pylônes et loue des fréquences à divers clients, est un acteur clé dans la fourniture de solutions sans fil à l'intérieur des bâtiments en Afrique du Sud. Cette vente marque la volonté de Telkom de se recentrer sur son coeur de métier, rejoignant ainsi ses rivaux MTN South Africa et Cell C dans la vente des infrastructures de pylônes, Vodacom restant le seul grand opérateur de téléphonie mobile à posséder encore ses pylônes.
Points clés à retenir
Le secteur des infrastructures de télécommunications connaît une recrudescence des fusions et acquisitions, reflétant l'activité et l'intérêt accrus des sociétés d'investissement. Les opérateurs de téléphonie mobile cèdent également des actifs, ce qui offre des opportunités lucratives aux sociétés d'investissement désireuses de tirer parti de cette tendance.
Actis, qui dispose d'un portefeuille d'investissements dans 17 pays, est devenu un acteur clé du financement de projets d'infrastructure dans toute l'Afrique. Parmi les projets notables, on peut citer les centres commerciaux Accra Mall et Ikeja City Mall, le Rack Centre et le projet Azura Energy.
Cette opération permet à Actis de tirer parti d'un secteur en pleine expansion, soutenu par des tendances séculaires robustes. La demande croissante de densification des tours, alimentée par l'augmentation de la pénétration d'Internet et la transition des réseaux 3G et 4G vers les réseaux 5G, souligne le potentiel de croissance du secteur. La participation d'Actis souligne sa volonté d'investir dans des projets d'infrastructure promis à une croissance et à un impact substantiels sur le continent africain.