Un événement tragique a secoué le quartier d'Antohomadinika Atsimo, hier matin, lorsqu'un corps sans vie a été découvert au pied d'un mur par des passants. Il s'agit d'une jeune femme, non identifiée, âgée d'environ vingt ans, retrouvée à moitié nue, le bas de son corps étant complètement dévêtu. La victime portait un blouson avec des dessins, mais son pantalon avait été enlevé, laissant planer de nombreuses interrogations sur les circonstances de sa mort.
Le corps, gisant à plat ventre, présentait des égratignures sur le visage et la tête, et des traces de sang étaient visibles sur la scène. Les riverains, alertés par cette macabre découverte, ont immédiatement contacté la police. Les officiers de la brigade criminelle se sont rendus sur place pour mener les premières constatations et recueillir des indices. La dépouille a été transportée à la morgue du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy-Andrianavalona, à Ampefiloha, où une autopsie sera effectuée pour déterminer les causes exactes de la mort et savoir si la victime a subi des violences sexuelles.
Les habitants du quartier ont déclaré ne pas connaître la défunte, et aucun avis de disparition ne semble correspondre à son profil. Cette situation complexifie l'enquête, qui est en cours pour identifier la victime et comprendre les circonstances de ce drame.
Des premières hypothèses pointent vers un possible lien avec la consommation de drogue. Des traces d'une substance, soupçonnée d'être du rôrô, une forme d'héroïne, ont été retrouvées sur la victime. Il est envisagé que la jeune femme ait pu être droguée, puis agressée, avant d'être tuée. Cependant, ces pistes restent à confirmer, et seules les investigations de la brigade criminelle permettront de faire toute la lumière sur cette affaire.
En attendant les résultats de l'enquête, l'inquiétude grandit parmi les riverains, choqués par cette scène d'une grande violence. La police poursuit ses recherches pour élucider ce crime odieux et retrouver les responsables.