La deuxième édition du salon de l'agriculture, organisée par la Fédération des entreprises du Congo (FEC), s'est clôturée vendredi 6 septembre à Kasumbalesa (Haut-Katanga). L'objectif de ce forum agricole était de chercher une alternative à la dépendance de la ville de Kasumbalesa envers la Zambie, a indiqué Edouard Kayumba, secrétaire administratif de la FEC/Kasumbalesa, à l'issue de ce forum agricole.
Pendant deux jours, les participants, parmi lesquels les membres de la société civile, ceux de l'ANADEC, de l'ANAPI et les sociétés semencières, ont réfléchi sur le thème : « Mécanisation agricole et transformation agro-alimentaire, deux leviers pour le développement de Kasumbalesa".
Pour mettre fin à la dépendance envers la Zambie, Edouard Kayumba plaide pour l'exonération totale par l'Etat des taxes liées aux intrants agricoles :
« L'objectif ici est de promouvoir l'agriculture. Nous voudrions, comme la ville dépend totalement de la Zambie, communiquer avec la population et les commerçants pour que les gens s'investissent dans l'agriculture. Les résultats sont bons parce que déjà dès la première édition jusqu'à maintenant, il y a augmentation de nombre d'acteurs sur le secteur agricole. Mais avec un peu aussi d'investissements, nous aurons beaucoup plus besoin de l'apport de l'Etat, par exemple, sur le plan de l'exonération totale pour ne pas dire de l'exemption de tous les frais au niveau de la frontière afin que les intrants agricoles passent librement et sans contrainte ».
Selon cet opérateur économique, les taxes constituent « un casse-tête pour le moment parce qu'on ne peut développer l'agriculture qu'avec des machines et même s'il faut transformer ».
Pour ce faire, il sollicite le soutien du Gouvernement qui, le plus souvent, n'arrive toujours pas à destination.