Décédé le 4 août dernier à l'âge de 61 ans, Mgr Nicodème Anani Benissan-Barrigah, archevêque de Lomé, a été inhumé ce samedi à la Cathédrale Sacré-Coeur de Lomé.
Après un hommage national rendu vendredi par les autorités et la population, le chef de l'État, Faure Gnassingbé, a tenu à être présent pour la dernière messe, célébrée à la paroisse Cristo Risorto de Hédzranawoé à Lomé.
À ses côtés se trouvaient le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé et le président de l'Assemblée nationale, Kodjo Adédzé, qui ont également assisté à la cérémonie d'inhumation, qui s'est déroulée dans la plus stricte intimité familiale.
Dans un élan de prière et de communion, Mgr Benoit Alowonou, président de la Conférence des évêques du Togo (CET), a rendu hommage à son frère disparu, exprimant la tristesse et l'espérance de toute la communauté ecclésiale.
Pour Mgr Alowonou, l'archevêque défunt « a achevé sa course » et une couronne de victoire l'attend. Il a également manifesté l'espérance chrétienne en la résurrection, rappelant que le corps de Mgr Benissan-Barrigah ressuscitera au dernier jour.
Mgr Nicodème Anani Benissan-Barrigah laisse derrière lui un vide au sein de l'Église catholique togolaise, mais également un héritage spirituel et pastoral qui continuera de guider la communauté chrétienne de Lomé.
Un nouvel archevêque sera nommé prochainement par le Vatican pour succéder au prélat.
En attendant cette désignation, l'intérim de l'archidiocèse de Lomé sera assuré par l'administrateur apostolique, Mgr Isaac Gaglo, évêque d'Aného (préfecture des Lacs).
Mgr Nicodème Anani Benissan-Barrigah est reconnu pour son engagement en faveur de la paix, de la réconciliation et de la justice sociale. Son dévouement à la cause de l'Évangile et son souci constant pour le bien-être spirituel et matériel de ses fidèles ont marqué son passage à la tête de l'archidiocèse de Lomé.