Les représentants de la société civile ont validé, le 7 septembre à Brazzaville au cours d'un atelier, les documents du rapport du diagnostic, du plan de renforcement des capacités et des modules de formation de la population autochtone et des communautés locales (PACL).
L'atelier a réuni vingt-cinq participants issus notamment des structures publiques membres du comité de pilotage national et les membres des projets similaires. L'échange entre eux a porté sur les documents produits par l'organisation non gouvernementale Monde Action, présentés par son consultant Charles Roger Diankembo.
La réalisation de ces documents s'inscrivait dans le cadre du projet Mécanisme spécial de dons ( Dedicated Grant méchanism- DGM), mis en oeuvre dans les départements de la Sangha, de la Likouala et des Plateaux, en vue de promouvoir des moyens de subsistance durable pour les peuples autochtones et les communautés locales, de renforcer leur capacité à s'engager dans la gestion durable des ressources naturelles dans le cadre du processus Redd+ dont le Congo avait obtenu de la Banque mondiale une subvention de 4,5 millions de dollars américains pour la gestion durable des ressources naturelles.
Charles Roger Diankembo a présenté à cette occasion les objectifs de chaque document. Ils consistent à analyser les potentiels et les faiblesses de ces différentes organisations pour remplir leurs principales fonctions; à développer les compétences des bénéficiaires en gestion financière et comptable ainsi qu' à développer les compétences des femmes autochtones sur la pratique agricole intelligente face au climat.
Le coordonnateur de l'agence nationale d'exécution du projet DGM Congo, Rock Borgia Otoungou Ndza, a énuméré dans son allocution les trois composantes du projet. La composante1, axée sur la promotion des activités génératrices de revenus pour la gestion durable des ressources naturelles, a pour objectif de soutenir la mise en oeuvre des activités qui améliorent les moyens de subsistance de la population autochtone et des communautés locales.
La composante 2 sur le renforcement institutionnel a pour objectif d'assurer la gestion durable des écosystèmes et de savane au Congo, dans le cadre de l'agroforesterie intelligente face au climat et du Redd+ ainsi que la composante 3 sur la gestion du projet qui a pour objectif d'appuyer la gestion administrative de l'agence et le suivi évaluation du projet.
Selon lui, la composante 1 vise à couvrir près de 2 960 ménages et cinquante-huit groupements d'intérêt économique ainsi que huit pépinières et fermes pédagogiques pour la création d'activités génératrices de revenus. La composante 2 pour former environ 2 000 ménages et renforcer les capacités des membres du comité de pilotage national et l'autre volet portera sur la cartographie des terres, terroirs et finage des peuples autochtones.