Luanda — Le secrétaire d'État au Pétrole et Gaz, José Alexandre Barroso, a souligné, à Windhoek (Namibie), que l'Angola a créé les conditions pour explorer et produire des minéraux, afin d'aider l'industrie africaine et mondiale à résoudre les problèmes liés au changement climatique.
Le leader s'exprimait lors du panel sur "L'énergie propre et les prochaines grandes opportunités dans l'industrie", lors du Sommet global africain sur l'hydrogène, tenu du 3 au 5 de ce mois, dans la capitale namibienne, selon une note de l'Ambassade d'Angola dans ce pays.
José Barroso a déclaré que l'Angola avait inventorié 36 des 51 minéraux critiques les plus connus pour la transition énergétique.
Il a ajouté que les projets liés aux énergies renouvelables peuvent apporter de grands bénéfices à la population, d'où l'importance de leur mise en oeuvre.
D'autre part, le secrétaire d'État a parlé de la relation de coopération entre l'Angola et la Namibie, soulignant les liens historiques d'amitié et de fraternité entre les deux pays dans divers domaines, qui se prolongeront encore plus avec la mise en oeuvre des projets dans le secteur du pétrole et du gaz.
José Barroso présidait la délégation angolaise à l'événement, qui comprenait l'ambassadrice d'Angola en Namibie, Jovelina Imperial.
Au cours de l'événement, les participants ont discuté des principales économies africaines qui avancent dans le projet d'hydrogène vert et d'énergies renouvelables, avec des cas pratiques de l'Angola, du Nigeria, du Ghana, de l'Égypte et du Burundi.
Le Sommet a réuni des leaders de l'industrie pour définir des stratégies visant à explorer le rôle de l'Afrique sur le marché de l'hydrogène et à promouvoir la collaboration pour un avenir énergétique durable entre les secteurs politique, d'investissement et industriel afin de maximiser les opportunités de l'hydrogène, ainsi que son impact sur la transition énergétique dont le monde a besoin.
L'événement s'est déroulé sous le thème « De l'ambition à l'action : promouvoir la révolution industrielle verte en Afrique » et visait à stimuler les partenariats, les investissements critiques et le financement pour des projets d'énergie verte d'importance stratégique nationale et sur le continent.