C'était lors d'une intervention mercredi d'Ashok Subron de Rezistans ek Alternativ (ReA) a laissé entendre que l'Assemblée pourrait être dissoute fin septembre, soit deux semaines avant la date de la partielle prévue au no 10 (Montagne-Blanche-Grande-Rivière-Sud-Est) le 10 octobre. Il s'attend, comme beaucoup, à ce qu'elle n'ait pas lieu car, avait ajouté David Sauvage de ReA toujours, «jamais n'a-t-on vu de partielle organisée à la veille des élections générales »
Pour l'historien Jocelyn Chan Low également, la dissolution du Parlement devrait être effective au plus tard fin septembre si la partielle n'aura pas lieu. «Les bulletins de vote pour la partielle devront être imprimés au moins deux semaines avant la date butoir du 10 octobre. Le PM ne peut pas attendre l'impression des bulletins pour ensuite annuler la partielle. Ce serait un gaspillage d'argent.»
Comme on le sait, la démission de Vikram Hurdoyal comme député le 13 février 2024 a laissé moins de marge de manoeuvre au Premier ministre qui aurait pu alors attendre la dissolution automatique du Parlement le 21 novembre prochain. Cependant, même si Pravind Jugnauth le fait fin septembre, il pourrait organiser le scrutin au plus tôt, fin octobre, et au plus tard en février 2025. Toutefois, jamais une élection n'a été organisée plus de deux mois après la dissolution de l'Assemblée.
Les regards seront donc encore et toujours fixés sur Pravind Jugnauth à partir du 20 septembre. Rappelons que, le 29 septembre un événement aura lieu au Swami Vivekananda International Convention Centre, à Pailles à l'occasion de la Journée internationale des personnes âgées, célébrée le 1er octobre. Le PM en profitera-t-il, comme en 2019, pour faire au moins une autre annonce électoraliste ?