En marge de la journée nationale de salubrité publique appelée « Setal Sunnu Rew » organisée samedi dernier 7 septembre au centre régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou dont il a présidé le lancement, le ministre de la Fonction publique et de la réforme du service public a défendu le bien fondé du projet de dissolution de l'Assemblée nationale. Olivier Boucal explique qu'avec cette instance parlementaire, le président de la République n'aura pas les coudées franches pour répondre aux aspirations des populations, a-t-il laissé entendre face à la presse.
Le ministre de la Fonction publique et de la réforme du service public est catégorique qu'avec cette Assemblée nationale le président n'aura pas les coudées franches pour gouverner le pays. « C'est évident car nous avons déjà présenté des projets de textes à l'Assemblée et qui ont été rejetés tout simplement parce que nous n'avons pas les coudées franches au niveau de cette Assemblée-là. Celle-ci ne répond même plus aux aspirations des populations », a affirmé Olivier Boucal.
Et de poursuivre : « nous sortons d'une élection qui a montré et prouvé que le président Diomaye Faye est majoritaire dans ce pays. Donc, nous sommes bien fondés à penser que nous sommes la première force politique de ce pays alors qu'à l'Assemblée nationale, ce n'est pas ce qui s'y reflète ».
Olivier Boucal explique que c'est « la raison pour laquelle nous estimons nécessaire d'aller vers une autre élection législative pour bâtir réellement un Sénégal que nous voulons avec des députés conscients des enjeux du moment car il faut des changements et ce changement doit commencer au niveau de l'Assemblée nationale », a-t-il fait comprendre.