Après avoir squatté dans différentes propriétés à travers la ville, sans domicile fixe, entre autres, la foire et dans un quartier populaire à Nkomayat, cette fois-ci elle a pu trouver, un point de chute à l'ancien bâtiment érigé à l'époque coloniale et qui faisait office récemment de la préfecture.

Cette administration déconcentrée de la Fonction publique, censée régulariser les carrières administratives des agents de l'Etat dans la province du Woleu-Ntem n'est pas non plus au bout de ses peines. Les agents en postes ne savent plus à quel saint se vouer. Le découragement, les disputes, les visages renfermés sont autant des maux que subissent agents et usagers. Les conditions de travail, les meilleurs sont quasi absentes.

D'aucuns sont au bord de la crise des nerfs, tant leur direction ne répondrait plus. D'autant les conditions de travail sont devenues exécrables que ce décor ressemblerait à l'époque de l'antiquité.

Quant aux maux qui minent leur administration régionale ; il y a la vétusté du bâtiment, le manque de moyen roulant, pas de matériel informatique, l'absence d'une clôture et la présence d'une vieille femme (la démence) qui a perdu le nord, indispose les usagers sous la véranda. A l'allure où va la situation, un sauvetage diligent est attendu par la tutelle avant que tout ne sombre.