Congo-Brazzaville: Festival international Feux de Brazza - La 7e édition ouverte à Mfilou

La septième édition du festival populaire et international des musiques traditionnelles Feux de Brazza a été ouverte, le 7 septembre, à l'esplanade de la mairie de Mfilou, le septième arrondissement de Brazzaville, par la ministre de l'Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault.

Placée sur le thème « Musiques traditionnelles africaines, sources de créativité et vecteurs de l'intégration continentale », la septième édition de Feux de Brazza est un événement de haute portée culturelle. Des milliers des amoureux de la musique et de la culture africaines venus de plusieurs horizons ont marqué de leur présence ce grand rendez-vous qui sublime la musique traditionnelle.

En effet, après l'organisation réussie de la sixième édition de ce festival africain et international, la septième édition se tient au moment où Brazzaville et Kinshasa, deux capitales les plus proches au monde, ont été conjointement désignées capitales africaines de la culture 2024-2025 par le CGLUA. C'est ce qui justifie aussi la présence de la ministre de la Culture et des Arts de la République démocratique du Congo à cette cérémonie d'ouverture.

Dans son allocution de circonstance, le directeur administratif et financier de ce festival, René Bobala, a souligné les missions qui sont assignées à ce festival. Feux de Brazza est un moment de déploiement des capacités de création et de réjouissance artistique. Il est en même temps un cadre d'un appel solennel à la présentation et à la promotion d'une culture africaine dynamique, toujours actuelle; une culture dense et qui se renouvelle sans cesse ; une culture inscrite dans une histoire des peuples qui demeure et qui interpelle tous pour la défense du patrimoine, a-t-il poursuivi.

L'administratrice maire de l'arrondissement 7, Mfilou, Bibiane Itoua, dans son mot de bienvenue, a mis un accent particulier sur la valeur de ce festival. Pour elle, l'importance de la musique et de la danse traditionnelle, de l'art et de la culture africaine n'est plus à démontrer. Le festival Feux de Brazza est l'une des réponses qui justifient l'engagement des autorités municipales en faveur du développement de la culture continentale ; un engagement qui est aujourd'hui reconnu en Afrique et ailleurs.

C'est donc tout naturellement que la ville de Brazzaville a décidé de parrainer la septième édition de cette messe culturelle, l'un des plus grands événements de la ville après le Fespam qui a la spécificité de promouvoir la musique traditionnelle, a-t-elle renchéri. Clôturant son propos, Bibiane Itoua a indiqué que ce festival populaire et international des musiques traditionnelles, créé par des jeunes opérateurs culturels brazzavillois, est devenu depuis quelques années un événement de portée internationale qui fait la fierté de la ville capitale aussi bien que de l'Afrique et contribue à raffermir son leadership musical.

Un festival incontournable dans l'agenda culturel du Congo

Prononçant son discours d'ouverture de cette septième édition, la ministre de l'Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, a souligné que ce festival reste incontournable dans l'agenda culturel de la République du Congo. « ... Feux de Brazza représente un lien vital entre nos communautés, nos histoires et notre identité collective. En tant que ministre, je tiens à souligner l'importance de la culture dans notre société. La musique traditionnelle est un vecteur puissant de transmission des valeurs, de la sagesse ancestrale et de notre patrimoine », a-t-elle déclaré.

Lydie Hélène Pongault a fait savoir que conformément à la vision du président de la République, Denis Sassou N'Guesso, le gouvernement a mis en place une politique qui valorise et encourage la diversité culturelle. A cet effet, le festival Feux de Brazza incarne parfaitement cette vision. Il permet non seulement aux artistes de partager leurs talents, aux acteurs culturels de se former, aux experts de partager leurs connaissances, mais aussi offre à la jeunesse une opportunité d'explorer et de redécouvrir les racines culturelles. « En favorisant un espace d'échange entre générations, nous contribuons à la pérennité de nos traditions et à la dynamisation de notre paysage culturel. Ensemble, continuons à bâtir une société où la culture est au cœur de notre développement », a-t-elle déclaré.

La cérémonie d'ouverture a été agrémentée par la musique du Musée d'art, de la chorale Les Séraphins, et de la sœur Clémence Avounou. Bien auparavant, plusieurs groupes y ont presté, à savoir Tsala Kosso, Bouissa Classic, Empire Motaki, Zone Lissala, Elayi Babale Bolam, Nah Anda, Mbwanda Dipipa, Ondzombo « GTO », Otema Maka, Moukoukoulou national, Ntouka Kongo, Mfuma Kongo, et Simba Ngoma. Plusieurs autres groupes se sont produits par la suite, notamment les groupes, Ntsa Ku Mpuh, Mbere Junior, Co-Fusion Art, Ngoli musica, et Lumière musica. Notons qu'un espace culturel et commercial est ouvert au grand public durant ce festival prévu du 7 au 10 septembre.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.