A Kinshasa, la tentative d'évasion qui s'est déroulée dans la nuit du 01 au 02 septembre 2024, à la prison centrale de Makala a occasionné des viols massifs des certaines femmes détenues dans cette maison carcérale. Ces actes ont été vivement condamnés par les organisations de défense des droits des femmes.
Pour sa part, la coordinatrice du service de la jeunesse et de la lutte contre les violences sexuelles et la traite des personnes, en appelle à un jugement et à l'impérieuse nécessité de séparer les femmes des hommes dans les prisons. La Conseillère du Président de la République en matière de la lutte contre les violences sexuelles et la traite des personnes, CHANTAL YELU MULOP souligne que ce n'est pas la première fois qu'il y ait des viols massifs. Cela a été déjà le cas à la prison de Kassapa de Lubumbashi. Pour rappel, des femmes détenues dans cette prison ont subi des viols lors d'une tentative d'évasion en 2020. Elle insiste sur le fait que non seulement qu'il est vraiment temps de mettre en place une prison des femmes mais aussi de séparer les enfants dans les prisons.
L'échange citoyen s'est déroulé entre les auditeurs et Mme CHANTAL YELU MULOP, Conseillère du Président de la République en matière de la lutte contre les violences sexuelles et la traite des personnes, sous la modération de Marcel Nombo Mbala.
Thématique PA de ce mardi 10 septembre 2024
Au Sud Kivu, le stade de Kadutu a servi de cadre le Week- end dernier à un meeting populaire tenu par le gouverneur de province Jean Jacques Purusi. Celui a étalé le bilan de ses deux mois à la tête de la province. Un bilan axé essentiellement sur le secteur minier, infrastructurel, sécuritaire et financier.
Cet exercice de redevabilité est perçu différemment dans l'opinion publique.
Si certains considèrent que le bilan présenté par le gouverneur est signe de bonne gouvernance, d'autres en revanche attendent de voir les résultats sur terrain. Pour le gouverneur du Sud Kivu, la province a mobilisé au mois de juillet et d'août plus de recettes par rapport aux années passées en l'espace seulement de deux mois de sa gestion à la tête de cette province.
Pour certains observateurs, cet exercice de redevabilité est à encourager parce que le manque de transparence et mauvaise gouvernance constituent un frein au développement des provinces. Un constat amer se dégage depuis l'avènement de la décentralisation en RDC. Les provinces sont souvent en proie à des conflits internes et à un déficit de véritable leadership.
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