Une opération visant à neutraliser les associations de malfaiteurs bat son plein à Toamasina. Figurant dans le collimateur de la gendarmerie, un gang armé a été amputé de deux de ses membres.
Les Forces de gendarmerie ont frappé d'une main de fer à Andondabe, Toamasina. Longtemps recherché, un fugitif est tombé sous les balles des éléments de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Foulpointe avant-hier, au petit matin, alors que le prétendu chef de bande venait d'être abattu quelques jours plus tôt. En se retrouvant nez à nez avec les Forces de gendarmerie, celui tué pendant le week-end aurait refusé d'obtempérer, amenant les premières à faire parler la poudre.
Frappé de projectiles, il a succombé. Ces scènes dignes d'un film ont éclaté avant-hier aux alentours de 5 heures du matin. L'individu mis hors d'état de nuire est identifié comme étant l'un des membres d'une association de malfaiteurs tristement connue dans la commune d'Andondabe, dans le district de Toamasina II. Il y a quelques jours, un autre membre de la bande à laquelle il appartenait était lui aussi tombé sous les balles des gendarmes.
Leurs acolytes ont par ailleurs réussi à s'évaporer dans la nature. De ce fait, ils ont été tenus sous surveillance. Les gendarmes attendaient alors qu'ils refassent surface.
Soutien villageois
La traque des fugitifs a été renforcée afin de les prendre au plus vite dans les mailles du filet. Les villageois ont, pour leur part, apporté leur soutien dans la recherche des bandits en cavale. Sitôt mis sur les traces de celui qui a trouvé la mort avant-hier, le commandant intérimaire de la compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale à Toamasina a donné l'ordre de lancer une opération.
Sans tarder, des éléments de la brigade territoriale de Foulpointe se sont précipités à l'endroit où le malfaiteur avait été localisé. Pris en tenaille par les éléments d'intervention, il a tenté de prendre la fuite, selon les informations officielles, amenant ainsi les gendarmes à ouvrir le feu sur lui. Au total, deux membres de cette escouade de bandits, qui a plongé dans la terreur les agglomérations de Sahabe et Ambarivihikely à Toamasina II, ont été éliminés en l'espace de quelques semaines.