Madagascar se montre prêt à faire face à l'intégration dans la ZLECAf. Les acteurs des secteurs public et privé s'engagent à exploiter pleinement les avantages de cette zone de libre-échange et à participer activement au développement de l'économie africaine.
Une étape décisive a été franchie dans l'élaboration de la stratégie nationale de mise en oeuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), selon le ministère de l'Industrialisation et du Commerce (MIC). Lors d'un atelier organisé à l'Hôtel Ibis Ankorondrano, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), les hauts responsables de l'État ont été informés des progrès accomplis dans ce domaine.
L'atelier a rassemblé plusieurs secrétaires généraux et directeurs généraux de divers ministères, marquant une mobilisation générale pour assurer l'intégration réussie de Madagascar dans cet ambitieux projet continental. Vahinisoa Rasamoely, secrétaire général du MIC, a déclaré que « des progrès notables ont été réalisés lors des consultations et des efforts déployés. La stratégie est en cours d'élaboration pour garantir une intégration efficace de Madagascar dans la ZLECAf ». Cet atelier a également mis en lumière les étapes cruciales pour permettre à la Grande Île de tirer profit de ce marché unique africain.
Compétitivité
L'un des objectifs principaux de cette initiative est de soutenir le secteur privé malgache en augmentant la production nationale et en élargissant la base des exportateurs. La mise en oeuvre de cette stratégie permettrait non seulement de renforcer la compétitivité des produits malgaches sur le marché africain, mais aussi d'accroître les recettes du pays.
L'intégration des ministères concernés dans l'élaboration de cette stratégie vise à garantir une approche coordonnée et harmonisée dans sa mise en oeuvre. Il est certain que l'adhésion de Madagascar à la ZLECAf représente une opportunité majeure pour promouvoir les exportations commerciales et les investissements interafricains. Grâce à la libre circulation des biens, des services et des capitaux à travers le continent, le pays espère bénéficier des retombées positives à long terme, tant sur le plan économique que social.