Ayant débuté le vendredi 5 septembre, La deuxième édition du Festival Zaka tsara a duré trois jours dans la ville du Varatraza. « Ambiansy masina», comme disait l'autre, en voyant les personnes danser sur de la musique évangélique. Carnaval, échange culturel et spectacle, Zaka tsara est la première festivité consacrée au culte divin.
D'une part, les initiateurs ont pour but de rassembler tous les Malgaches tout en glorifiant le Seigneur, une festivité fédératrice. « Madagascar a une multitude de potentiel. Nous sommes aussi riches en culture. Ce sont des atouts. Nous devrions remercier le Seigneur. C'est lui qui nous a offert toutes ces belles choses. D'où le nom de ce festival, Zaka tsara», a expliqué Pierre Razanakoto, l'un des cofondateurs.
Cette année, plus d'une vingtaine d'artistes ont été invités dont une est très connue à Antsiranana, Nathy. Chanteuse d'amour au début de sa carrière, cette ravissante jeune femme a décidé de faire un virage de 180 degrés. « J'ai vécu une chose terrible... Mais grâce à Lui (Dieu), tout était dans l'ordre. Donc, je me prosterne, je lui prêterai ma voix », a-t-elle exprimé avec reconnaissance. Nathy, pour la première fois, monte sur les planches et rencontre ses fans, pas pour chanter Antsova, mais Mandresy tahotra.
En outre, des concours de danse ont également animé le dimanche 8 septembre. Trois collectifs ont remporté le prix sur cinq participants. La première place est attribuée aux Jeunes Ambassadeurs du Christ, tandis que le groupe Meva et Jeunesse Bénie occupent respectivement la deuxième et la troisième place.
En somme, Zaka Tsara a été couronné de succès. Créé en 2017 par des jeunes chrétiens dévoués, l'événement a pris une dimension assez particulière. Oui, c'est le premier festival à vocation évangélique de la DIANA. L'ambition de Pierre Razanakoto est qu'un jour « Zaka Tsara résonnera dans la région du Sud-Ouest de l'Océan Indien».
