Selon Mbaye Boye et Gana Gning, les président et vice-président du Kourel de l'Association en charge de la sécurité et la préservation du littoral, suppléant à cette chargé l'autorité et les Forces de défense et de sécurité, ont sonné l'alerte face l'ampleur des départs de candidats à l'émigration irrégulière.
Ces derniers ont souhaité une assistance des autorités car, ils ne disposent pas de moyens matériels et techniques pour mener à bien leurs activités comme ce fut le cas lors de leur intervention pour sauver des naufragés avant-hier.
Selon eux, la mer ne nourrit plus son homme. Les premiers émigrés clandestins ont réussi à donner une place au soleil à leurs familles, en leur assurant des conditions de vie décentes. En plus, dans la tradition des sociétés de pêcheurs, capturer du poisson ou recueillir des fruits de mer n'étaient pas leurs seules activités. Ils cultivaient la terre, faisaient de l'élevage pour la survie lors des périodes de repos biologique décrété par les communautés.
Pour eux, une seule alternative sied ; c'est de favoriser la création d'emplois, l'implantation d'usines et des financements pour occuper les jeunes, après des sessions de formation aux techniques de gestion et de management.