Dans le cadre de sa vision déclinée à l'horizon 2050 pour un développement sobre en carbone et résilient au Sénégal, le ministère de l'Environnement et de la transition écologique et le ministère de l'Energie, du pétrole et des mines, en collaboration avec Enda énergie, ont organisé hier, lundi 9 septembre, un atelier de partage du processus de la LTS du Sénégal.
Il s'agit de permettre une appropriation commune par les parties prenantes mais aussi de faciliter le renforcement de la communication et de la sensibilisation sur le processus de co-construction prospectif d'une trajectoire transitionnelle.
En vue d'atteindre son ambition consistant à réduire l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre, déclinée à travers cette vision à l'horizon 2050 pour un Sénégal prospère à travers une économie résiliente, le ministère de l'Environnement et de la transition écologique et le ministère de l'Energie, du pétrole et des mines sur la collaboration technique de Enda énergie ont co-organisé un atelier de partage du processus de la LTS Sénégal.
« Cette séance qui s'inscrit dans le cadre de la vulgarisation du processus d'élaboration de la LTS 2050 permettra une appropriation commune par les parties prenantes mais aussi le renforcement de la communication et de la sensibilisation sur le processus de co-construction prospectif d'une trajectoire transitionnelle », a expliqué Papa Assane Ndour, conseil technique du ministre de l'Environnement et de la transition écologique.
« Il était question de définir une stratégie qui viendrait concrétiser cette vision-là, mais il faut se dire que d'emblée, nous avons eu à identifier des piliers dans ce processus parmi les piliers la transition énergique qui est un mécanisme important pour le Sénégal », a fait savoir de son côté Emmanuel Seck, directeur exécutif de Enda Energie.
Ce processus constitue une étape de co-construction qui permettrait de mieux harmoniser les démarches. Donc, en plus de la contribution déterminée au niveau national, le directeur exécutif de Enda Energie indique : « Nous sommes en train de développer le programme national d'adaptation avec différents secteurs qui ont été identifiés et nous pensons que cette stratégie à long terme pour un développement sobre en carbone et résilient, devrait être le réceptacle de tous nos efforts d'atténuation au changement climatique, qui devrait nous permettre de renforcer notre engagement au-delà, des contributions déterminées au niveau national pour limiter l'élévation du niveau de la température à 1.5°C, comme cela a été acté dans l'objectif de l'accord de Paris ou à 2°C », a-t-il fait savoir.
Sous ce rapport, indiquera M. Seck, « il fallait communiquer sur l'étape où nous en sommes après la vision pour permettre à tous les acteurs d'être impliqués dans ce processus-là, parce que, ce que nous recherchions, c'est une approche inclusive, cohérente et intégrée mais aussi décentralisée. »