L'atelier de la Confédération africaine de football (CAF) pour des stades sécurisés, organisé à Brazzaville sur le thème « Promouvoir la culture de la sécurité dans les stades en Afrique », a été lancé le 10 septembre au siège de la Fédération congolaise de football pour se clôturer le 12 septembre.
La formation est co-animée par des instructeurs CAF, Mamane Idi AlMoustapha du Niger et Zakarihya Diabaté de la Côte d'Ivoire. Au terme des cours à la fois théoriques et pratiques, la quarantaine de participants sera dotée des nouvelles connaissances qui vont leur permettre de maîtriser comment faire pour pouvoir faciliter l'accès au stade, à travers l'utilisation des barrières et rendre beaucoup plus fluide la mobilité de la foule.
Les officiers de sécurité des clubs vont disposer des armes pour relever le défi des mesures de sécurité qui laissent à désirer dans les championnats locaux . « Il fallait former les officiers de sécurité des clubs afin qu'ils puissent être ceux là qui vont atteindre les standards. L'idéal n'est jamais atteint, c'est-à-dire le minimum qui nous permettra de faire que le match se déroule dans les bonnes conditions », a expliqué Mamane Idi Almoustapha, l'instructeur CAF.
L'organisation de cet atelier fait partie d'un programme du département de la sûreté et sécurité de la CAF afin de rendre les stades africains plus sûrs. Le département a décidé d'étendre son expérience et son expertise dans les clubs qui sont les vrais acteurs du football pour faire face à des actes de violence qui sont récurrents dans les stades. « Le resultat d'un match dépend des garanties de sécurité offertes à l'organisateur tant à l'extérieur qu'à l'intérieur avant, pendant et après le match. Nous en appelons à la conscience des participants dans l'assimilation des enseignements qui leur seront donnés », a déclaré Henri Endzanga, vice-président de la Fédération congolaise de football, à l'ouverture.