Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné ordre à son gouvernement hier, mardi 10 septembre 2024, en Conseil des ministres, de veiller au bon déroulement du Gamou, prévu en fin de semaine. Aussi est-il revenu sur la nécessité pour son gouvernement de répondre à la demande sociale.
Évoquant la célébration prochaine du Maouloud, en Conseil des ministres d'hier, mardi 10 septembre 2024, le chef de l'Etat a adressé ses meilleurs voeux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l'importance de cet évènement marqué par l'afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses. Mieux, il a réitéré l'engagement de l'Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l'intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.
Abordant la question du principe de la continuité de l'Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République a mis l'accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L'article 55 de la Constitution stipule : «le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l'Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution».
Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Il a aussi fait valoir l'impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d'assurer, en toute circonstance, la continuité de l'Etat.
A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l'exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu'aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s'agit aussi et surtout de préparer l'avenir face notamment aux défis de sécurité, de l'emploi, de la jeunesse, de l'assainissement de nos finances publiques et de l'exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.
COMPÉTENCES DES CORPS DE CONTRÔLE ET GOUVERNEMENT DE RÉSULTATS
Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l'ancrage d'un Gouvernement de résultats, le Chef de l'Etat dit accorder une priorité́ soutenue à l'utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l'importance de l'ancrage d'une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d'élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d'audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d'un Gouvernement de résultats.