Afrique: Enjeu de la zlecaf en matière de sécurité sanitaire des aliments et de certification - Les PME du secteur alimentaire, dotés d'un outil pour satisfaire les exigences du marché

11 Septembre 2024

L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) tient à Dakar, du 10 au 11 septembre, un atelier de formation sur les dispositions de l'Accord de la ZLECAf en matière de SPS/OTC, de sécurité sanitaire des aliments, de certification et de traçabilité au profit des Petites et moyennes entreprises (PME) du secteur alimentaire du Sénégal.

Cette activité entre dans le cadre du projet « renforcer des PME aux normes ». Durant ces deux jours de conclave, les acteurs des PME seront sensibilisés sur les enjeux de la Zlecaf mais aussi dotés d'outils leur permettant de satisfaire les exigences du marché.

Cette rencontre qui réunit plusieurs experts en matière de sécurité alimentaire, mais aussi d'acteurs du secteur de l'alimentation du Sénégal vise « à sensibiliser les PME sur les enjeux de la Zlecaf, mais aussi de les doter d'outils qui leur permettent de satisfaire aux exigences de ce marché-là », a indiqué hier, mardi 10 septembre, Mamadou Ndiaye, docteur vétérinaire, spécialiste en sécurité sanitaire des aliments au bureau sous-régional de la FAO. Pour ce faire, le focus sera mis sur deux aspects, notamment l'accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et l'accord sur les obstacles techniques au commerce.

Dans ce cadre, le spécialiste en sécurité sanitaire des aliments au bureau sous-régional de la FAO expliquera que « le premier vise deux niveaux importants : c'est d'abord s'assurer que tous les produits alimentaires qui sont mis sur le marché ne puissent pas rendre malades les gens et le second, c'est d'arriver à satisfaire les normes pour surtout pénétrer des marchés. Donc, qui dit vérification, parle d'exigence, parle donc en ce moment-là de normalisation et ces entreprises devront être renforcées dans le domaine de l'application de ces normes-là ».

L'intérêt de ces normes est d'ailleurs rappelé par Pr Amadou Diop, enseignant chercheur en chimie-analytique et bromatologie au département de pharmacie à l'UCAD. Il est revenu sur l'intérêt de ces normes. « C'est pour permettre à nos produits d'être connus à travers l'échelle mondiale. Tout à l'heure, on a parlé du fonio qui est une culture sous-régionale. Et là, le fait d'élaborer une norme pour le fonio va permettre aux gens de connaitre cette norme et de pouvoir l'acheter. »

Pr Amadou Diop est venu représenter le président du Codex alimentarius, en somme l'organisme qui au niveau international s'occupe de ce qui est alimentation, pour protéger la santé des populations. A cette occasion, il souligne qu'il y a beaucoup de maladies qui ont des origines alimentaires. Selon M. Diop, « Au niveau mondial, on estime à 425 000 par an les décès liés à la consommation d'aliments insalubres. »

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.