Le conseil de district de Savanne a, de nouveau, été mis au-devant de la scène lors d'une conférence de presse organisée par l'ancien président et candidat du Mouvement militant mauricien (MMM) Raveen Jugurnauth, aux côtés de Deo Anand Ram (conseiller du district de Grand-Bois), de Navin Pem qui s'est dit travail leur social pour la circonscription no 14 (Savanne-Rivière Noire) et de Rajen Narsinghen, à Teeluck Court à Port-Louis, lundi.
Jugurnauth persiste et signe : «Pena demokrasi dans la Savanne» et les habitants du Sud doivent être mis au courant.
Plus encore, lors de sa prise de parole, le politicien a pointé du doigt certains ministres, dont Renganaden Padayachy et a réaffirmé avoir, bel et bien, subi des pressions «venant d'en haut» pour quitter le poste de président qu'il a occupé au conseil de district de Savanne durant six mois. Il explique que cette injustice dont il a été victime a été portée devant la justice.
Il faut savoir que cette rencontre avec les médias a, également, été organisée dans le but de donner la réplique à l'actuel président dudit conseil de district, Narainsamy Seeneevassen, et à deux autres conseillers, Karam chand Durbarry (L'Escalier) et Kamalsaw Gajadur (Rivière-des Anguilles). Ces trois hommes étaient sortis de leur mutisme le mercredi 4 septembre dans une tentative, selon eux, de rétablir la vérité à propos des change ments survenus à la tête du conseil de district de Savanne en juillet 2023. Cela, suivant des propos tenus par Rajen Narsinghen dans les médias à la suite de son arrestation musclée à Côte-d'Or le 27 août.
Outre les «pressions» qu'aurait subies Raveen Jugurnauth et de sa révocation qu'il qualifie d'injustifiée, l'ancien chairman ainsi que ses camarades présents sont revenus sur les nombreux manquements et problèmes qui existent au sein de leur circonscription comme les incinérateurs défectueux, les routes impraticables aussi bien que l'épineux problème d'insalubrité et d'odeur nauséabondes dans lesquelles vivent des familles à St-Martin.
Répondant à une question de la presse, les orateurs présents ont souligné que ces problèmes datent d'il y a près de 30 ans et qu'il était inconcevable, selon eux, que le gouvernement actuel, soit le MSM, n'ait rien fait pour trouver des solutions.