Madagascar: Course à la mairie de Mahajanga - Candidature de Rivo Rakotovao, validée

Après les différentes sollicitations, la décision du bureau national de son parti et l'aval de la plateforme Firaisankina, la candidature de Rivo Rakotovao, président national du Hery Vaovao ho an'i Madagasikara (HVM), pour la course à la mairie de Mahajanga, est validée. Selon ses explications, les différentes pièces de son dossier de candidature sont déjà prêtes car il ne s'agit, en aucun cas, du fruit du hasard.

« Tout cela a été préparé et on sait qu'il y aura des mauvais coups car c'est ainsi que cela se passe au pays, mais on va faire des efforts », a ainsi soutenu l'ancien chef d'État et non-moins ex-président du Sénat, en marge du dépôt de dossiers de candidature de Marc Ravalomanana, hier à Isotry.

Attachement

Comme il l'a déjà indiqué, cette candidature est un moyen pour lui de manifester sa reconnaissance envers la ville de Mahajanga. « C'est là-bas que j'ai grandi, j'y ai trouvé des éléments de grandes valeurs. Au vu de ce qui se passe dans le pays et à Mahajanga, ce n'est que justice si un enfant de Mahajanga se soucie de son sort », a-t-il d'ailleurs confié.

En effet, Rivo Rakotovao a déjà témoigné son attachement à Mahajanga, à travers ses différentes réalisations, durant le régime HVM. « J'en appelle à vous à Mahajanga, Zoky Rivo vient, soyez prêts », a-t-il lancé. L'ancien élève du Collège Charles Renel et du Lycée Philibert Tsiranana voit alors en cette candidature le moyen de contribuer de près au développement de la cité des Fleurs.

Recommandations

Quoi qu'il en soit, Rivo Rakotovao a profité de l'occasion pour mettre les choses au clair par rapport aux polémiques concernant le code électoral. En effet, les actuels tenants du pouvoir, face aux différentes critiques sur certains articles, se défend que c'est le régime HVM qui a élaboré et adopté ce texte.

« Oui, c'est effectivement le cas mais les lois sont faites pour être mises à l'épreuve. Maintenant que tout le monde se rend compte que des changements devront se faire, les dirigeants doivent s'en charger », s'est-il exprimé, tout en indiquant que la Communauté internationale a déjà émis ses recommandations par rapport à cette législation électorale. En effet, la mission d'observation des élections de l'Union européenne avait émis un certain nombre de recommandations à l'issue du scrutin présidentiel de 2018 mais la quasi-totalité de ces recommandations sont restées lettres mortes. La majorité nécessitait une réforme législative ou constitutionnelle.

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