La baie de Lokaro, située à environ 30 km au Nord-est de Tolagnaro, a été entièrement réaménagée. L'accès facilité et les nouvelles infrastructures promettent un accueil de qualité pour les visiteurs, tout en favorisant l'autonomisation des communautés locales.
La baie de Lokaro, située à approximativement 30 km au Nord-est de Tolagnaro sur la route de Sainte-Luce, est réputée pour ses eaux turquoise et ses plages de sable fin. Il est désormais possible d'y accéder sans trop d'encombres, vu que l'accès en piste depuis la commune rurale de Mandromondromotra a été réhabilité. Le site balnéaire est entièrement réaménagé, avec le soutien du Pôle intégré de croissance (PIC), de manière à pouvoir accueillir du tourisme de masse.
« Lokaro devient une destination incontournable de la région Anôsy », a souligné la nouvelle ministre du Tourisme, Viviane Dewa, lors de l'inauguration du site en début de semaine. Des boutiques pour les souvenirs et produits artisanaux, des transats, des parasols et des infrastructures sanitaires sont dorénavant disponibles à Lokaro. « Ceci afin d'améliorer le confort des visiteurs », a continué la ministre. Les communautés riveraines se sont constituées en restaurateurs inopinés quand des visiteurs y venaient de temps à autre. Elles proposaient surtout du poisson grillé ou frit.
Professionnel
Aujourd'hui, la professionnalisation de la chaîne de valeurs de l'exploitation en général du site est envisagée. Des formations en cuisine, accueil et vannerie seront dispensées aux associations de femmes vivant à proximité du site. C'est à la fois une garantie de qualité et un pas vers l'autonomisation des femmes.
Les activités prennent leur intérêt dans la découverte de la baie à pied ou en pirogue. Criques désertes, points de vue fabuleux où l'on peut voir le lac qui rejoint la mer au pied du village d'Evatraha. C'est une nature préservée. Aussi, le maire de la commune de Mandromondromotra a-t-il été invité à assurer la sécurité et la préservation de l'environnement du site, en collaboration totale avec les communautés locales.