Congo-Kinshasa: Technologie, 2GI Incorporation - Jean Kanya Kamangu présente un nouveau système de vidéo-surveillance High Tech dénommé 'SAHAA'

Ingénieur congolais vivant aux Etats-Unis, Jean Kanya Kamangu a procédé à la présentation de sa nouvelle invention, un système de vidéo-surveillance produit : "See All, Hear All and Alert" (SAHAA), qui signifie en français Voir Tout, Entendre Tout et d'Alerte. A la pointe de la technologie, le système SAHAA dispose des caméras de surveillance dotées d'une forte capacité d'analyse vidéo et d'une intelligence artificielle intégrée. La démonstration du premier prototype a eu lieu ce mercredi 11 septembre au cours de la 1ère édition d'Innovation today, organisée à Béatrice Hôtel sous le thème "Investissement...". Au cours de cette présentation, l'inventeur de cette nouvelle technologie a expliqué les opportunités qu'offre cette invention pour les investisseurs désireux d'explorer de nouveaux horizons.

Dans un système de vidéo-surveillance classique, plusieurs caméras sont posées dans différents coins d'un édifice, pour couvrir tout son espace. La plus performante des caméras peut atteindre un angle de vue estimé à 180 degré maximum. Avec la technologie SAHAA, un seul appareil suffit pour assurer la sécurité d'une maison. Elle donne les moyens de surveiller les équipements de production, de détecter les pannes potentielles et éviter les arrêts, résoudre considérablement le niveau des erreurs humaines. Ses caméras peuvent facilement s'adapter aux préférences de leur utilisateur, et selon les milieux où elles sont installées.

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"Le système de vidéo-surveillance utilisé actuellement, demande à ce qu'un homme reste devant les écrans pour surveiller les mouvements à l'intérieur d'une salle. Les agents de sécurité sont dans l'incapacité de commander les caméras à distance. Ce système manque de flexibilité car il exige des caméras adaptées selon chaque espace, que ce soit pour une maison, un entrepôt. Mais nous, nous apportons une solution dénommée SAHAA. Nous avons 20 capteurs audio, vidéos et phatiques changeables selon le besoin. SAHAA est doté d'un module faisant office d'une intelligence artificielle (IA), qui procure aux caméras la capacité de prendre des décisions en temps réel. Grâce à l'IA, la caméra peut traiter instantanément un flux des vidéos", a fait savoir Jean Kanya, PDG de 2GI Incorporation et inventeur de la technologie SAHAA, tout en précisant que cette technologie n'est pas une caméra en soit mais plutôt un module de collecte, d'analyse des données et de prise de décision.

Plus loin dans son exposé, il a souligné que SAHAA possède également la capacité de capter, enregistrer, et indiquer avec précision la source de provenance d'un son ; de couvrir une surface à 360 degré ; effectuer la reconnaissance faciale ; identifier une menace à distance et alerter l'utilisateur. En cas de défaillance d'un capteur, les autres s'activent automatiquement pour palier le vide engendré par la panne.

"Ce système est différent du fait qu'il peut lancer une alerte en cas d'intrusion. Il peut signaler sa position en cas de vol, et enregistrer les empreintes digitales d'une personne étrangère et transmettre ses données à son utilisateur ou à la police", a-t-il renseigné.

Appel aux investisseurs

Homme d'affaires chevronné, Mr Jean Kanya a démontré en long et en large les différents marchés auxquels son invention peut couvrir. De l'aérospatial, à la défense, l'automobile, la surveillance et dans le domaine médical, SAHAA peut être une solution digitale adaptée aux problèmes multiples rencontrés dans ces secteurs de la vie. Il peut aider dans la maintenance des aéronefs ainsi que dans des diagnostics et inspections ; prévenir des cas d'accidents liés aux pannes techniques.

Il a affirmé par ailleurs, que ce projet représente 8 milliards de chiffres d'affaires dans le secteur automobile, 5 milliards dans la surveillance avec intelligence artificielle d'ici 2030.

"Nous ne visons pas de prendre la totalité de ce marché. On va essayer de prendre 1% de ces marchés dans les deux domaines", a-t-il déclaré.

En outre, l'ingénieur congolais a annoncé avoir gagné deux marchés dans le pays de l'oncle Sam. Seul bémol, il n'a jusqu'à présent aucun investisseur qui s'est engagé à l'accompagner lui et son équipe dans cette grande marche vers la révolution digitale. C'est ainsi qu'il a lancé un appel aux autorités et aux privés pour un soutien financier en vue de transformer ce prototype à un produit commercialisé partout à travers le monde.

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