Lors de la 14e réunion des hauts responsables des Brics chargés des questions de sécurité, qui s'est tenue le 11 septembre à Saint-Pétersbourg, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a vivement réagi aux critiques visant leur organisation.
Le diplomate chinois a exhorté les pays membres à renforcer leur unité et leur coopération afin de faire progresser cette institution économique qui génère plus d'un tiers de la richesse mondiale.
« Certaines forces politiques, imprégnées d'une mentalité de la guerre froide, critiquent la coopération des Brics. Il est donc crucial de tirer pleinement parti de l'importance stratégique et des effets politiques des Brics, de maintenir l'indépendance, l'unité et la coopération, de promouvoir le développement commun, de protéger les droits et intérêts légitimes des pays en développement, d'élargir l'espace de développement des nations émergentes, et de faire entendre une voix plus forte et cohérente des Brics dans le système de gouvernance mondiale. »
De son côté, le président du conseil suprême de la sécurité de l'Iran, Ali Akbar Ahmadian, a accusé les Etats-Unis de promouvoir le terrorisme et de violer la souveraineté et l'indépendance d'autres nations, par le biais de la technologie et de la science. Ces actions représentent une menace.
Pour lui, « le comportement des États-Unis et de leurs alliés, qui abusent de la technologie et de la science pour violer la souveraineté et l'indépendance des nations, ainsi que l'expansion du terrorisme sous la forme de groupes extrémistes comme l'Etat islamique ou de régimes criminels tels que les gangs qui gouvernent les terres palestiniennes occupées, représente une menace sans précédent pour la paix et la sécurité internationales ».
Mardi, les États-Unis avaient accusé l'Iran de fournir des missiles balistiques de courte portée à la Russie contre l'Ukraine, annonçant dans la foulée de nouvelles sanctions contre Moscou et Téhéran.
Le prochain sommet des Brics est prévu au mois d'octobre à Kazan, en Russie. Les Brics se sont élargis en janvier dernier avec l'entrée de l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les Émirats arabes unis. L'Arabie saoudite a exprimé son intention d'adhérer, tandis que l'Azerbaïdjan, la Turquie et la Malaisie ont officiellement soumis leur candidature.