La première réunion de l'année du comité technique de concertation État-secteur privé s'est tenue jeudi sous la présidence du nouveau ministre de l'Économie et des Finances, Essowé Georges Barcola. Cette rencontre a été l'occasion de faire le point sur les avancées réalisées et de renforcer le dialogue entre le gouvernement et le secteur privé.
Lors de son intervention, le ministre a souligné que des progrès avaient été enregistrés depuis la dernière réunion, notamment en ce qui concerne la prise en charge des demandes du secteur privé dans le domaine fiscal,
L'une des avancées majeures concerne l'opérationnalisation des organes de recours en matière fiscale. Cette réforme s'inscrit dans les initiatives entreprises depuis quelques années par le gouvernement pour moderniser l'administration fiscale et créer un environnement fiscal plus attractif pour les investisseurs.
Le ministre a également annoncé la mise en place par l'État d'un cadre structuré de lutte contre les importations frauduleuses. Cette mesure vise à protéger le marché national et à garantir des conditions de concurrence équitables pour les entreprises locales.
Malgré les défis sécuritaires au Sahel et au nord du Togo, M. Barcola a rappelé que les projections de croissance économique du pays pour 2024 sont encourageantes, avec une prévision de 6,6 %. Ce chiffre est supérieur à celui des deux années précédentes et reflète une dynamique positive pour l'économie togolaise.
Ces performances sont accompagnées d'une maîtrise de l'inflation, qui est passée de 7,6 % en 2022 à 5,3 % en 2023, et devrait atteindre 2,7 % en 2024.
Le ministre a tenu à saluer le leadership du président Faure Gnassingbé dans le domaine du développement économique, soulignant l'importance des réformes engagées pour maintenir la stabilité macroéconomique et soutenir la croissance.
La réunion s'est déroulée en présence de l'ancien ministre de l'Économie et des Finances, Sani Yaya, désormais en charge des Infrastructures, ainsi que de plusieurs autres membres du gouvernement. Le secteur privé était représenté par Coami Tamegnon, président du Conseil national du patronat togolais (CNP), José Symenouh, président de la Chambre de commerce et d'industrie du Togo (CCIT), et le président de l'association des grandes entreprises du Togo.
Cette rencontre a permis de renforcer la collaboration entre l'État et le secteur privé et de poser les bases d'un dialogue constructif pour soutenir le développement économique du pays